LFI saisit le Conseil constitutionnel pour contester le vote des 17 ministres démissionnaires
Marine Le Pen « outrée » que le RN n’obtienne ni la présidence d’une commission ni la vice-présidence de l’Assemblée
Marine Le Pen dit qu’elle est « outragé » que le Rassemblement national n’a obtenu ni la présidence d’une commission ni la vice-présidence de l’Assemblée nationale, en raison du blocage du camp présidentiel et de la gauche.
« Je n’ai aucune déception personnelle. Je crois que la démocratie c’est le respect des électeurs. A partir du moment où près de 11 millions d’électeurs sont traités comme des parias, sont exclus en violation des règles de l’Assemblée nationale de tout poste au sein de cette institution, je ne suis pas déçu, je suis indigné. C’est l’indignation qui prédomine. »a déclaré l’ancien candidat à la présidentielle sur BFM-TV.
« Par le choix que nous avons fait, nous avons défendu la démocratie, le pluralisme, en dépassant les positions partisanes, et cela nous a coûté, comme vous pouvez l’imaginer, mais c’était un signal très important que nous voulions envoyer. Or, nous avons assisté une fois de plus à des manigances, à des manœuvres, qui consistaient à essayer de s’accaparer des places auxquelles on n’avait pas droit. »
Dans une interview avec le ParisienMarine Le Pen est particulièrement indignée par le fait que les députés du camp présidentiel aient participé au vote pour la présidence de la commission des finances, alors qu’ils s’abstiennent depuis 2007, pour permettre l’élection d’un membre de l’opposition. Les macronistes ont voté pour l’élue de droite Véronique Louwagie, finalement battue par le député (La France insoumise) Eric Coquerel.
« La majorité du bloc central n’a pas pu voter pour elle, car, en général, elle ne participe pas au vote de la commission des finances. Cela montre surtout qu’il n’y a plus de règles à l’Assemblée nationale. C’est devenu une zone de non-droit. »ajoute M.moi Le stylo.