La proposition de résolution visant à lancer une procédure de destitution contre le président de la République « a été envoyé aujourd’hui aux parlementaires pour cosignature »« La procédure de destitution prévue par l’article 68 de la Constitution doit être déposée par un dixième des députés, soit 58 députés », a déclaré Mathilde Panot, présidente du groupe La France Insoumise à l’Assemblée et députée du Val-de-Marne, samedi 31 août. « Nous avons ce nombre de députés parmi nous », « Il faudra ensuite qu’il soit voté par les deux tiers de l’Assemblée », a-t-elle assuré vendredi à franceinfo. Suivez notre direct.
Nicolas Sarkozy veut « un Premier ministre de droite ». L’ancien président de la République a appelé les élus du parti Les Républicains à œuvrer pour « nommer un Premier ministre de droite ». Dans une interview avec Figaroil a également estimé que l’ancien socialiste Bernard Cazeneuve, cité pour le poste, n’est pas « en phase avec le centre de gravité de la politique française ».
Le Nouveau Front Populaire se dit « préoccupé et en colère ». « Je crois qu’aujourd’hui, comme le pays, nous sommes inquiets et en colère. »« Je ne veux pas de politique étrangère », a déclaré Lucie Castets lors d’un meeting aux Journées d’été du Parti socialiste à Blois (Loir-et-Cher). La candidate de l’alliance de gauche à Matignon réagissait à la décision d’Emmanuel Macron d’écarter en début de semaine l’hypothèse d’un gouvernement NFP.
Une majorité toujours recherchée à l’Assemblée. Pour Frédéric Valletoux, ministre démissionnaire de la Santé, « ce qui compte »ce ne sont pas les noms mentionnés pour le poste de Premier ministre, mais « Le programme de coalition, qui assurera la stabilité »a-t-il déclaré sur franceinfo. « Le président de la République est dans un cadre qu’il a établi et qui a permis le dialogue »il a dit.