L’exoplanète LHS1140b abrite-t-elle un gigantesque océan d’eau liquide ?
Des chercheurs du CNRS et de l’Université de Montréal ont examiné cette planète, située hors du système solaire, à l’aide du télescope spatial James Webb.
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Découvert en 2017, LHS1140b se trouve à 48 années-lumière de nous et a rapidement présenté un potentiel passionnant pour ceux qui recherchent le « Saint Graal » dans l’Univers : la présence d’eau, favorable au développement d’une forme de vie extraterrestre.
En mesurant précisément sa faible densité, des scientifiques du CNRS et de l’Université de Montréal ont avancé deux hypothèses : soit la présence d’une épaisse enveloppe d’hydrogène et d’hélium, soit celle d’une quantité importante d’eau à sa surface. Comment trancher ? C’est là qu’intervient le nouveau télescope spatial James Webb.
Pointée vers LHS1140b en décembre dernier, elle a permis d’éliminer le premier choix. C’est donc la présence d’eau qui est la version la plus plausible, et en quantité bien plus importante que sur Terre. Mieux encore : cette exoplanète répond au critère de distance à son étoile, élément indispensable pour que température et pression soient acceptables. Cette eau est donc probablement en partie sous forme liquide, c’est-à-dire un océan à la surface ou sous la surface.
Evidemment impossible d’aller vérifier sur place mais de nouvelles observations, cette fois, de la composition de son atmosphère devraient permettre d’affiner les choses. A noter que cette planète de type « super-Terre » (1,7 fois plus grosse que la Terre et 5,6 fois plus massive) se situe dans la constellation de la Baleine. Un nom peut-être prédestiné…