Le porte-parole en chef de la Commission, Eric Mamer, a déclaré mardi aux journalistes que le document sur l’agenda de l’exécutif européen était « indicatif » et que le rapport sur l’État de droit « était traditionnellement publié en juillet à plusieurs moments du mois, voire une fois en septembre ». Il a refusé de clarifier la position de la Commission concernant la répression de la liberté des médias en Italie.
La responsable de l’État de droit à la Commission européenne, Věra Jourová, a déclaré ce mois-ci que la Commission suivait de près les « tendances négatives » en matière de liberté des médias en Italie, aux côtés d’autres pays, dont la Slovaquie.
« Je veux juste dire, spécifiquement à propos de la situation des médias en Italie, mais aussi ailleurs, en Slovaquie et dans certains autres États, que nous surveillons différentes tendances négatives et que nous regrettons que la loi sur la liberté des médias ne soit pas encore (applicable). » a déclaré Jourová aux journalistes lors d’un point de presse à Bruxelles, en réponse à une question de POLITICO sur la liberté des médias en Italie.
Un porte-parole de la Commission a par la suite rejeté les propos de POLITICO sur ce commentaire, déclarant dans une déclaration du porte-parole Christian Wigand qu' »il ne s’agit pas de cibler un pays du doigt. Nous surveillons la situation en Italie comme nous le faisons dans tous les États membres de l’UE dans le contexte de le rapport annuel sur l’État de droit. C’est à cela que (le vice-président) Jourová faisait référence.
Mathieu Pollet a contribué au reportage.