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l’exclusion des exposants israéliens jugés illicites

74 exposants israéliens ont été exclus du salon de la défense Eurosatory, qui se tient du lundi au vendredi à Villepinte, au nord de Paris. Mais le tribunal, saisi en référé (c’est-à-dire en urgence), a estimé que cette décision était « discriminatoire » et créait un « trouble manifestement illicite ».

L’organisateur du salon, Coges Events, a justifié cette décision d’exclusion en agissant sur « une décision des autorités gouvernementales » dans le contexte des opérations militaires israéliennes meurtrières à Gaza. Mais devant le tribunal de commerce, l’organisateur du salon « n’a jamais pu prouver une décision administrative de l’autorité de tutelle », a expliqué Me Patrick Klugman. Coges Events n’a pas encore réagi. Légalement, les constructeurs israéliens peuvent donc à nouveau exposer leurs équipements, mais cela semble peu probable d’ici la fin du salon.

« La raison reprend ses droits »

Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a salué X comme une « victoire contre l’exclusion d’Israël d’Eurosatory ». « La raison reprend ses droits », affirme-t-il.

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Lundi, le Crif a dénoncé l’obligation imposée par la Coges aux visiteurs du salon de signer un formulaire garantissant qu’ils n’agissent pas pour le compte d’entreprises israéliennes ou en tant qu’intermédiaires. « Il ne s’agit plus seulement d’interdire de stand les entreprises israéliennes, décision de boycott déjà scandaleuse, mais de stigmatiser et de mettre à l’index les Israéliens eux-mêmes », a dénoncé Jonathan Arfi, le président du Crif. « Une initiative très malheureuse, décidée en urgence en raison de la décision de justice du 14 juin », a regretté la Coges, qui a présenté « ses excuses ».

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