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Lewis Hamilton remporte le GP de Grande-Bretagne, sa première victoire depuis plus de deux ans et demi

L’attente a dû être longue pour Lewis Hamilton. Exactement 945 jours depuis sa dernière victoire, qui remontait au GP d’Arabie saoudite le 5 décembre 2021. Le pilote britannique a connu des moments difficiles pendant près de trois ans, mais il a renoué avec le succès au meilleur endroit possible, dans son jardin à Silverstone, où il compte désormais 9 victoires. Un record sur un seul Grand Prix qu’il détient désormais seul, puisque Michael Schumacher en a eu 8 tout comme lui, mais en France.

Pour décrocher sa 104e victoire en carrière, il a dû déjouer les pièges et les éléments. Les averses et les spécificités du climat anglais étaient là et ont ajouté du piment à cette course. Parti de la première ligne, derrière George Russell qui n’a finalement pas vu l’arrivée en raison d’un problème de surchauffe, Hamilton s’est montré patient en début de course, gérant d’abord l’écart derrière son équipier avant de le grignoter progressivement et de lancer une attaque fatidique au 18e tour, alors que la pluie commençait à faire son apparition.

Norris est resté un tour de trop sur la piste

Il ne reste cependant pas longtemps en tête, alors que les conditions s’intensifient dans certaines zones du circuit, il commet une petite erreur qui le voit s’écarter au premier virage, suivi par son équipier et profité par Lando Norris. Le pilote McLaren reprend provisoirement la 2e place et après deux tours d’une intensité incroyable, dépasse Hamilton pour prendre la tête de la course. Mais pour gagner en Grande-Bretagne, encore fallait-il gérer parfaitement les conditions changeantes, ce que McLaren n’a pas fait.

C’est lorsque la piste a séché et qu’il a fallu faire un dernier arrêt aux stands pour chausser des pneus secs que tout s’est joué. Red Bull et Mercedes ont été les premiers à dégainer pour faire rentrer Verstappen et Hamilton au 38e tour. Pas McLaren, qui a choisi de laisser Norris en piste un tour de plus, un tour de trop. Mais la faute ne peut pas être imputée uniquement à l’équipe de Woking puisque le Britannique s’est également mal placé à son poste, ce qui lui a fait perdre de précieuses secondes et au moment où il a repris la piste, Hamilton l’avait déjà dépassé, s’envolant vers un énième succès dans la discipline.

Les 12 derniers tours se sont déroulés à un rythme effréné, notamment en raison d’un Max Verstappen déchaîné au volant d’une Red Bull qui a retrouvé son éclat à mesure que la piste séchait. Le Néerlandais a ravi la 2e place à Norris et n’a finalement eu besoin que de quelques tours pour défier Hamilton. Oscar Piastri (McLaren) a terminé 4e et Carlos Sainz (Ferrari), auteur du meilleur tour en course, 5e.

Alpine n’était pas là

Rien n’a fonctionné pour Alpine ce week-end. Pour Pierre Gasly, les nombreuses places de pénalité ne laissaient aucun suspense sur la position d’où il s’élancerait sur la grille de départ, à savoir la dernière. En réalité, la course n’a jamais démarré pour lui, puisqu’il a plongé dans la voie des stands à la fin du tour de formation pour abandonner sa monoplace sur problème de boîte de vitesses. De son côté, Esteban Ocon a livré une course anonyme (16e), en compagnie de Charles Leclerc (14e) et Sergio Perez (17e).

Tout au long du week-end, Nico Hülkenberg a brillé en portant sa modeste Haas à la 6e place et en deux courses, l’écurie américaine a creusé l’écart avec les Bleus, marquant 19 points supplémentaires et consolidant sa 7e place au Championnat des Constructeurs. A noter également Aston Martin, qui a placé ses deux voitures dans les points avec Stroll (7e) et Alonso (8e), une première depuis le Canada, tandis qu’Alexander Albon (9e) a marqué deux précieux points pour Williams à domicile. C’est désormais l’écurie Grove qui menace Alpine.

Jeoffro René

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