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l’évolution de la Suède, symptôme de la division de l’Europe


LLe 30 octobre 2014, la Suède est devenue le premier État membre de l’Union européenne à reconnaître la Palestine. De retour au pouvoir après huit ans d’opposition, les sociaux-démocrates suédois ont voulu relancer le processus de paix, en encourageant « les forces palestiniennes modérées », selon les mots de Margot Wallström, alors ministre des Affaires étrangères. Ils espéraient aussi que leur geste serait bientôt imité par d’autres pays européens. Cela ne s’est pas produit.

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Neuf ans plus tard, la Suède a radicalement changé de position. Alors que le royaume scandinave a longtemps été parmi les pays occidentaux les plus engagés dans la cause palestinienne, le pays, désormais gouverné à droite, affiche un soutien quasi-sans faille à Israël depuis l’attaque terroriste du Hamas sur son sol le 7. octobre. Cette évolution, parallèle à celle d’une partie de l’Europe, illustre la division qui rend difficile la définition d’une position commune pour l’Union européenne.

Pour l’actuel gouvernement libéral conservateur, pas question de critiquer ouvertement l’offensive israélienne à Gaza, qui a pourtant fait plusieurs victimes suédoises, selon le ministère des Affaires étrangères. Interrogé le 23 puis le 31 octobre, le chef de la diplomatie Tobias Billström a estimé que la réponse d’Israël était « proportionné, par rapport à son droit de se défendre ». Le site Internet du ministère précise que ce droit « n’est pas absolu »mais doit respecter le  » la loi internationale « . De son côté, le Premier ministre Ulf Kristersson a annoncé le 12 novembre qu’il « n’a pas souhaité porter de jugement sur la situation ».

De pro-palestinien à pro-israélien

Cette position conduit le pays à jouer un jeu d’équilibriste : si la Suède ne plaide pas pour un cessez-le-feu, elle appelle à un accès humanitaire à Gaza et à la protection des civils. Mais il s’est abstenu lors du vote sur la résolution présentée par la Jordanie à l’Assemblée générale des Nations Unies le 27 octobre, en faveur d’un « trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue » – L’Allemagne s’est également abstenue, la France a voté pour. Le texte « n’a pas clairement condamné les attaques terroristes du Hamas contre Israël et n’a pas fait référence au droit d’Israël de se défendre contre les terroristes »le ministère des Affaires étrangères s’est justifié.

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Par ailleurs, le gouvernement a annoncé, le 10 octobre, la suspension de l’aide au développement versée aux Palestiniens, avant de débloquer, le 2 novembre, 150 millions de couronnes (13 millions d’euros) pour l’aide humanitaire à Gaza. Trois des quatre partis de la coalition gouvernementale – les démocrates-chrétiens, les libéraux et les démocrates suédois d’extrême droite – ont également exigé la révocation de la reconnaissance de la Palestine, ce que Billström a exclu, affirmant que cela « bénéficierait au Hamas ».

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