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Bourse Entreprise

leur pérennisation divise les restaurateurs et bénéficiaires

Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée de l’Entreprise, du Tourisme et de la Consommation, a déclaré vendredi 12 avril sur RMC qu’elle était favorable à la pérennisation des titres-restaurant. Une idée qui ne fait pas l’unanimité.

Utiliser les titres restaurant dans les grandes surfaces est une possibilité devenue précieuse pour certains Français. Le dispositif, mis en place en 2022 en raison de l’inflation, est censé expirer le 31 décembre 2024, alors que les prix alimentaires ont atteint en mars +1,7% sur douze mois.

Vendredi 12 avril, Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée de l’Entreprise, du Tourisme et de la Consommation, s’est déclarée sur RMC favorable à la pérennisation de l’usage de ces titres-restaurant dans les grandes surfaces.

Le ministre s’est toutefois montré réticent à mettre en place un double plafond, sans pour autant enterrer cette piste.

Des restaurateurs réticents

Si rien n’est fait à ce jour, cette proposition pourrait être inscrite dans la réforme des titres-restaurant proposée par Bercy d’ici fin avril. Le ministre envisage même de présenter un texte de loi à la rentrée.

Une idée saluée par Georges, père de famille. « Les prix des denrées alimentaires augmentent beaucoup. Les prix des restaurants dits « low budget » ont augmenté. Les titres restaurant nous ont permis de nous repérer un peu », a-t-il confié à RMC.

Jérôme, qui travaille dans un quartier cher et préfère préparer ses repas à la maison plutôt que de dépenser de l’argent au restaurant, partage cette position. « Quand on mangeait au restaurant, c’était sur les Champs-Elysées, donc les prix aux alentours, à moins de regarder très loin, n’étaient pas du tout les mêmes que ce qu’on pouvait avoir en préparant quelque chose à la maison et en le ramenant ensuite à travailler», dit-il.

Comme lui, 96 % des salariés souhaitent le maintien de cette mesure, selon une enquête de la Commission nationale des chèques restaurant. Mais de nombreux restaurateurs s’opposent à cette idée.

«C’est une des choses qui fait que les restaurants fonctionnent moins ces derniers temps», déplore Anis, gérante d’une boulangerie. « J’ai beaucoup de bureaux juste à côté, avant je travaillais très bien avec eux et maintenant je travaille moins, car ils préfèrent aller dans les grands magasins »

Pour cause, l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) a indiqué que le manque à gagner pour les restaurateurs était de 200 millions d’euros en 2023.

Pourtant, la pérennité des titres-restaurant plaît aux Français. Selon une étude Vivavoice réalisée par la Commission Nationale du Chèque Repas, 96% de la population est favorable à une extension du système.

Solène Gardré avec Mélanie Hennebique

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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