La bourse Euronext à Paris
par Claude Chendjou
Les principales Bourses européennes ont clôturé en hausse vendredi, dernier jour d’une semaine tumultueuse marquée par les craintes sur l’économie américaine et la force du yen.
A Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,31% à 7.269,71 points. Le Footsie britannique a avancé de 0,28% et le Dax allemand a gagné 0,12%.
L’indice EuroStoxx 50 a progressé de 0,05%, le FTSEurofirst 300 de 0,57% et le Stoxx 600 de 0,57% également. Ce dernier indice a été porté notamment par les ressources de base (+0,6%) et l’immobilier (+1,77%), ce qui lui a permis d’effacer toutes les pertes subies en début de semaine.
Sur l’ensemble de la semaine, le Stoxx 600 a gagné 0,27% et le CAC 40 0,24%.
A la clôture européenne, le Dow Jones était en hausse de 0,04%, le Standard & Poor’s 500 de 0,18% et le Nasdaq de 0,06% après être tous passés brièvement en territoire négatif.
Au terme d’une séance hésitante, faute de nouveaux catalyseurs, les indices boursiers en Europe ont eux aussi alterné entre un pied dans le rouge et un autre dans le vert avant de clôturer sur une note positive, signe de la prudence des investisseurs.
Les indices de volatilité de Wall Street et de l’EuroStoxx, bien qu’en baisse, restent à des niveaux élevés, autour de 22 et 20 points respectivement.
Après les chiffres des demandes d’allocations chômage aux Etats-Unis qui ont en partie rassuré sur l’économie américaine alors qu’une récession imminente était redoutée depuis le début de la semaine, le marché attend de nouveaux indicateurs macroéconomiques attendus la semaine prochaine. Les prix à la consommation et les ventes au détail aux Etats-Unis devraient notamment relancer la thèse d’un atterrissage en douceur de l’économie américaine et d’un recul de l’inflation au risque de décevoir.
Au Japon, où la récente crise des marchés a également débuté après la hausse soudaine du yen, les chiffres préliminaires de la croissance économique du deuxième trimestre dans l’archipel, attendus mercredi, sont également attendus.
VALEURS EUROPEENNES Eutelsat chute de 2,12% après avoir fait état de perspectives faibles malgré une hausse de son chiffre d’affaires annuel.
L’éditeur de logiciels Esker a progressé de 9,24% après l’annonce que Bridgepoint (+0,51%) pourrait acquérir le groupe lyonnais.
LEG Immobilien, l’un des plus grands groupes immobiliers cotés en bourse d’Allemagne, a bondi de 5,45% après avoir affiché une perte nette au deuxième trimestre inférieure à celle de l’année précédente, dans un contexte de ralentissement du secteur.
Generali a chuté de 1,90% après avoir fait état de résultats du premier semestre marqués par une faible performance dans le segment de l’assurance de biens et de dommages (P&C).
INDICATEURS D’AUJOURD’HUI
Seule statistique majeure du jour, l’inflation en Allemagne s’est établie à 2,6% sur un an en juillet, selon Destatis, confirmant la première estimation de cet indice.
ÉVOLUTION L’indice du dollar a chuté de 0,12% par rapport à un panier de devises de référence mais est resté proche d’un plus haut d’une semaine d’environ 103 points.
L’euro a gagné 0,06% à 1,0925 $, tandis que la livre sterling s’échangeait à 1,2746 $, en hausse de 0,20%.
TAUX
Le rendement du Bund allemand à dix ans a terminé vendredi en baisse de 4,8 points de base, à 2,223%, mais affiche un gain d’environ 6 points sur l’ensemble de la semaine, signe d’un retour au calme sur les marchés.
Aux Etats-Unis, le rendement du Trésor à dix ans a baissé de 6,5 points de base à 3,9321%, tandis que les marchés monétaires estiment à 54,5% la probabilité que la Fed réduise ses taux de 50 points de base en septembre, selon le baromètre CME FedWatch.
HUILE
La baisse des craintes sur la demande de pétrole brut profite au pétrole, qui est en passe d’enregistrer un gain hebdomadaire de plus de 3 %.
A la clôture des échanges en Europe, le Brent progressait de 0,52% à 79,56 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) de 0,60% à 76,65 dollars le baril.
A SUIVRE LUNDI :
(Écrit par Claude Chendjou, édité par Kate Entringer)
