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« L’Europe peut sortir de l’Histoire », prévient François-Xavier Bellamy ; Emmanuel Macron veut débattre avec Marine Le Pen

« L’Europe peut sortir de l’histoire », prévient François-Xavier Bellamy

Invitée de France Inter lundi matin, la tête de liste Les Républicains a estimé que les prochaines élections européennes «sont décisifs»parce que « ils sont vécus dans le contexte du retour de l’histoire ».

« Pendant longtemps, l’Europe a cru à la fin de l’histoire »a-t-il regretté, évoquant notamment « le retour de la guerre sur le continent européen », « la menace du terrorisme islamiste qui reste forte » ou « le mouvement isolationniste américain qui semble clairement engagé ». Pour M. Bellamy, « L’Europe peut échapper à l’Histoire ». « Nous assistons à un double déclin, de l’Europe par rapport au reste du monde, et de la France par rapport au reste de l’Europe »a ajouté l’eurodéputé LR, qui estime que « nous ne sommes plus capables de décider de ce que sera notre avenir ».

Quatre jours après le débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella, et alors qu’Emmanuel Macron souhaite un face-à-face avec Marine Le Pen avant le vote, la tête de liste LR a critiqué le retournement de la campagne en France sur ce point. Duel entre le camp présidentiel et le Rassemblement national.

Il a rappelé que le Parlement européen est  » structure «  autour de deux groupes politiques : « D’un côté la droite européenne, qui sortira très probablement très renforcée de ce scrutin, celui auquel nous appartenons avec Les Républicains. Et de l’autre côté la gauche sociale-démocrate, qui constitue le deuxième grand pilier. » « La grande question est de savoir dans quelle direction allons-nous emmener l’Europe aujourd’hui ? En Europe, c’est comme en France, il y a une politique de gauche, il y a une politique de droite.»il ajouta.

Mais si M. Bellamy et les députés LR vont siéger au sein du Parti populaire européen (PPE) au Parlement, ils se posent en opposition à la présidente sortante de la Commission européenne et tête de liste de la droite européenne, Ursula von der Leyen. « Avec Les Républicains, nous souhaitons une alternance à la tête de la Commission européenne. Nous ne rendrons pas, nous ne donnerons pas notre confiance à Ursula von der Leyen.»a-t-il confirmé, s’opposant aux textes adoptés lors de la dernière législature, comme le Green Deal européen ou le plan « Farm to Fark ».

Cammile Bussière

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