Le Palais Brongniart, l’ancienne Bourse de Paris
Les Bourses européennes ont chuté à l’ouverture vendredi après plusieurs événements cette semaine laissant penser que les taux resteront restrictifs plus longtemps que prévu aux Etats-Unis, voire en Europe.
A Paris, le CAC 40 reculait de 0,63% à 8.051,2 points vers 07h05 GMT. A Francfort, le Dax a perdu 0,82%, contre 0,79% pour le FTSE à Londres.
L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 perd 0,74%, l’EuroStoxx 50 0,78% et le Stoxx 600 0,74%.
Les contrats à terme sur les indices new-yorkais suggèrent une ouverture hésitante à Wall Street, sans que ni le Dow Jones, ni le Standard & Poor’s 500, ni le Nasdaq ne montrent de direction marquée.
Mercredi, le procès-verbal de la dernière réunion de la Réserve fédérale a montré que les membres du comité de politique monétaire étaient prêts à maintenir durablement les taux à un niveau restrictif, voire à les relever.
Les indicateurs PMI américains publiés jeudi ont également montré que la pression sur les prix restait forte.
Dans la zone euro, les PMI ont rassuré l’activité, qui a continué de rebondir en mai, mais un indicateur des salaires publié jeudi a montré que les rémunérations augmentaient à un rythme incompatible avec l’objectif d’inflation de la BCE.
L’inflation au Royaume-Uni, publiée mercredi, a également été plus élevée que prévu, éloignant les perspectives d’une baisse des taux de la Banque d’Angleterre.
« Les bons indicateurs d’activité, la persistance des tensions inflationnistes même en Europe et les discours de patience des membres de la Fed augmentent les risques que les baisses de taux directeurs soient plus tardives et plus limitées », résument les stratèges de LBPAM.
En valeurs, la Compagnie des Alpes gagne 4,48% après la publication de ses chiffres semestriels.
(Écrit par Corentin Chappron, édité par Blandine Hénault)