Un trader travaille chez CMC Markets à Londres
Les marchés boursiers européens ouvrent sur une note hésitante lundi, l’incertitude politique en France ajoutant à la prudence des investisseurs avant une salve d’indicateurs américains cette semaine.
A Paris, le CAC 40 gagnait 0,22% à 7.692,09 points vers 07h35 GMT après avoir ouvert dans le rouge. Il recule toujours de 4% depuis l’annonce le 9 juin de la dissolution surprise de l’Assemblée nationale.
A Francfort, le Dax a gagné 0,13%, tandis que le FTSE à Londres a perdu 0,15%.
L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a gagné 0,02%, l’EuroStoxx 50 a gagné 0,4% et le Stoxx 600 a avancé de 0,24%.
L’alliance de gauche du Nouveau Front populaire (NFP) est arrivée en tête du second tour des élections législatives, mais aucun parti n’a obtenu la majorité absolue, ce qui suscite de sérieuses incertitudes sur l’avenir politique du pays et l’état de ses finances publiques.
Les investisseurs seront attentifs aux développements politiques futurs et la volatilité des actifs français pourrait se poursuivre.
Au sein du CAC 40, les banques françaises, durement touchées depuis l’annonce d’élections législatives anticipées, restent sous pression.
BNP Paribas recule de 0,4%, Société Générale est stable et Crédit Agricole gagne 0,6%.
L’agenda sera également chargé cette semaine outre-Atlantique.
Mardi et mercredi, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, commentera la politique monétaire de la banque centrale devant le Congrès et le Sénat américains.
L’inflation de l’IPC pour juin sera publiée jeudi, tandis que la saison des résultats du deuxième trimestre débutera le même jour.
Les grandes banques américaines devraient publier leurs chiffres vendredi.
(Écrit par Corentin Chappron, édité par Blandine Hénault)