Leur père meurt en vacances, ils tombent de haut lorsque sa dépouille leur est renvoyée
C’est une histoire terrible pour les proches Faraj Allah Jarjour. Le 22 mars, l’homme de 68 ans était en vacances avec sa famille à Cuba. Alors qu’il nageait à Varadero, le père de famille était victime d’une crise cardiaque. Malheureusement, il n’a pas pu être réanimé.
Sans réponse des secours, le personnel de l’hôtel a décidé de placer la victime sur un transat et de la couvrir d’un drap blanc. Pendant plus de huit heures, le corps est resté au soleil. Finalement, des employés de la morgue sont venus le chercher vers minuit. Faute d’ambulance ou de camion funéraire, le sexagénaire a été pris seul, en voiture, à La Havane. C’était la dernière fois que ses proches voyaient son corps.
Le corps d’un autre homme a été rapatrié à la famille du défunt
Après la mort subite de Faraj Allah Jarjour, ses proches ont dû s’organiser. Au total, ils ont payé 25 000 dollars pour le rapatrier et planifier ses funérailles. À son arrivée au Canada, la dépouille a été prise en charge par le service funéraire pour être préparée et embaumée. Encore, quelques détails physiques rapidement interrogés les salariés.
La fille du défunt a expliqué à Radio-Canada que son frère avait donc été contacté : ««Est-ce que ton père a des cheveux?». Négatif. « Est-ce que ton père a des tatouages ? Négatif ». En plus d’avoir des cheveux et des tatouages, l’homme paraissait environ 20 ans plus jeune. Les autorités se sont alors rendu compte que c’était le corps d’un citoyen russequi portait pourtant les papiers d’identité de Faraj Allah Jarjour.
Les restes du père de famille n’ont toujours pas été retrouvés
Après le choc de découvrir que le mauvais corps avait été rapatrié, les proches de Faraj Allah Jarjour ont fait face au mystère. En effet, le défunt n’a pas été localisé. La famille, qui a déjà payé 10 000 $ rien que pour le rapatriement, a décidé de se tourner vers les services consulaires et le ministère canadien des Affaires étrangères.
Malheureusement, la société chargée du transfert n’a pas pu localiser le corps. « Honnêtement, je suis choqué, épuisé, détruit. Je ne sais pas si nous allons retrouver le corps de mon père ou pas» a déploré sa fille. Aujourd’hui, elle craint que les restes ont été brûlés. Toutefois, l’enquête menée par les autorités cubaines doit se poursuivre.