Nouvelles sportives

Lettre incendiaire de GOAL FC à la FFF après son boycott du match à Marignane

Zapping National Foot Les Petits Princes du Rocher, immersion dans le Groupe Élite de l’AS Monaco !

Les prochains jours s’annoncent plus que tendus entre la Fédération française de football (FFF) et le club lésé dans l’affaire du repêchage de National. Initialement pressenti pour retrouver la troisième division française, GOAL FC a essuyé un refus du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) concernant sa demande de prendre la place des Girondins de Bordeaux. Résultat, le championnat de N1 ne se joue pour l’instant qu’avec 17 équipes. Ce samedi soir (19 heures), GOAL FC a publié une lettre ouverte aux autorités pour expliquer son refus de jouer, ainsi qu’à Amélie Oudéa-Castéra et Philippe Diallo.

« On aime le foot. On joue au foot avec le statut amateur. Notre club a joué en N1 l’an dernier, et, en terminant à la 14e place, a été relégué sportivement. Durant l’intersaison, deux clubs ont été relégués par la DNCG, l’un après la date butoir du 17 juillet à notre détriment (car la DNCG a reporté plusieurs fois l’audience de Bordeaux » débute la missive, après que GOAL FC s’est déplacé à Marignane-Gignac Côte-Bleue mais n’a pas souhaité jouer le match comptant pour la première journée de National 2 afin de faire connaître sa position. « Du coup, Villefranche a été repêché en National alors que ce club avait été relégué, comme nous, en National 2 l’an dernier. Il était donc logique qu’à notre tour, on soit repêché en N1. C’est juste une question de bon sens et d’équité. Vous ne voulez pas ça ! Vous préférez un championnat de National à 17 clubs ? » s’insurge le club rhodanien, qui avait déjà profité de Foot-National pour pousser un véritable coup de gueule en début de semaine.

GOAL FC fustige les autorités

« Lorsque nous avons appris que la FFF nous opposait un article du règlement arguant que la date limite pour toute draft était le 17 juillet, notre président vous a contacté afin que le Comité exécutif se réunisse pour statuer sur notre demande de draft dans l’intérêt supérieur du football, en défense de l’éthique et de l’équité. Nous avons appris que vous n’avez même pas daigné convoquer l’instance, écartant d’un revers de la main notre demande légitime et faisant peu de cas d’un club amateur qui compte plus de 1 800 licenciés et qui a satisfait aux exigences de la DNCG ! » poursuit cette lettre ouverte publiée alors que le match devait débuter. « Face à un tel dédain, nous avons décidé en réponse d’adopter la même position que vous et de refuser de jouer tant que vous n’aurez pas soumis notre demande au Comité exécutif de la FFF pour vote, voire traité notre demande de report de matchs. » De quoi se faire comprendre des Lyonnais, alors que la FFF ne communique plus sur le sujet depuis de nombreuses (trop) semaines maintenant.

« Le football, c’est notre métier. Nous sommes tous des professionnels dans un club au statut amateur. Nous nous entraînons tous les jours. Il y a donc des enjeux sportifs et financiers qui impactent nos vies, celles de nos familles et de tout un club. Nous voulons participer à ce championnat de National 1 qui est magnifique et qui ne doit pas rester à 17 équipes avec une bye tous les week-ends. Le football français soutient notre combat. Cette lettre qui garde espoir d’être entendue par les dirigeants de la FFF est un cri du cœur des fans de football amateur, de football et d’éthique. » Une lettre poignante signée par les joueurs du GOAL FC.

Pour résumer

Les prochains jours s’annoncent plus que tendus entre la Fédération française de football (FFF) et le club lésé dans l’affaire du repêchage national. Initialement pressenti pour retrouver la troisième division française, le GOAL FC a essuyé un refus du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) concernant sa demande de prendre la place des Girondins de Bordeaux.

Youcef Ghalaza-Boudra

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
Bouton retour en haut de la page