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Stade Toulousain-Racing : « Bonne humeur » et « gros tempéraments » ! Guy Novès raconte Clément Poitrenaud et Frédéric Michalak, qui se défient dimanche

l’essentiel
Le premier est en charge des arrières « rouges et noirs », le second en charge de ceux des Racingmen. Tous deux sont de purs produits toulousains, et ils s’affronteront ce dimanche 7 avril, en huitièmes de finale de la Champions Cup. L’homme qui les a lancés s’en souvient.

Que pouvez-vous nous dire des jeunes années des espiègles Clément Poitrenaud et Frédéric Michalak ?

Ce sont évidemment des garçons spéciaux. Mais en termes d’entraînement, c’étaient quand même des gars très sérieux. Ils ne cherchaient pas du tout à s’aliéner l’entraîneur. Je ne suis pas en mesure de parler d’anecdotes. J’ai juste soutenu le talent des deux et ça a dû bien se passer car je vois que les deux font partie du staff. Vous savez, ce sont des gamins qui jouaient à 18 ans. Aujourd’hui, quand on a un jeune qui joue à 21, 22 ans, on a l’impression que c’est extraordinaire.

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Étaient-ils plus faciles à gérer pour un entraîneur que pour des coéquipiers ?

C’est différent mais comme Califano et les autres. Ils avaient un très gros caractère. C’est ce qu’on demandait aux joueurs et cela correspondait à ce qu’on attendait des jeunes de l’époque. Aujourd’hui, c’est peut-être définitivement différent. Les deux étaient étroitement liés, et on peut y ajouter Nico Jeanjean. Poitrenaud, Michalak, Jeanjean, ceux-là restent des joueurs que j’ai eu la chance de rencontrer et qui aujourd’hui ont poursuivi leur carrière en étant dans des staffs, avec des trajectoires et des rôles différents mais avec un sérieux incroyable qui doit s’adapter à l’époque actuelle. À leurs débuts, ils pouvaient sûrement se permettre quelques petits crochets qu’ils ne comprendraient peut-être pas de la part des joueurs d’aujourd’hui. Mais nous parlons des années 2000…

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Nous sommes heureux de les voir là où ils en sont aujourd’hui…

Nico c’est le très haut niveau (directeur de performance du XV de France, NDLR), Fred c’est le Racing après être passé par Toulon, et Clém c’est le Stade Toulousain où il est né, où il continue sa carrière avec les brillants résultats qu’on lui connaît. . D’une certaine manière, je pense qu’ils n’étaient pas dégoûtés par ce qu’ils ont vécu lorsqu’ils étaient joueurs sinon ils n’auraient pas choisi ce genre de trajectoire. C’est quand même ce qui me rend heureux, d’une manière ou d’une autre. Après, ce qu’ils ont fait dehors dans les petites soirées, je n’en parlerai pas.

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Mais comment cela s’est-il traduit dans le vestiaire ?

C’étaient des leaders de bonne humeur entretenue avec des actions « punitives » mais toujours dans une franche camaraderie. Et j’ai maintenu ça parce que c’est important d’avoir des gars qui sont bien ensemble, qui ont envie de vivre des moments quels qu’ils soient. Avant de vivre des moments très importants sur le terrain, il faut aussi les vivre en dehors.

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Il n’y a donc pas eu de soucis disciplinaires ?

Oh non non. J’ai adoré ça. Des garçons comme Tournaire, Califano, Soulette, avec Jordana, ce n’était pas facile à gérer non plus (rires). Mais c’est aussi ça l’intérêt de notre métier : pouvoir s’adapter à des garçons d’horizons différents avec des caractères différents et faire la même sauce. C’étaient des joueurs avec du tempérament. Ils m’ont toujours connu comme quelqu’un de rigoureux, certes dur, peut-être, mais dans le bon sens du terme. Comme nous le faisons avec nos enfants. Parfois, il faut pouvoir leur dire des choses. Et aujourd’hui, ils font le même travail adapté en 2024. Cela prouve que quelque chose les a marqués. J’aime ça. Tu me parles de Fred et Clément, je pense aussi à Nico. Des garçons de la même génération, arrivés au même moment, qui ont vécu les mêmes choses et qui dirigent aujourd’hui des équipes différentes. Ils apportent leur personnalité, mais le point de départ reste quelque chose qu’ils ont vécu, car ils ont appris les choses sur le tas entre guillemets. Ce n’est pas à l’école qu’ils ont appris à s’adapter aux joueurs qu’ils accompagnent et à leur apporter leurs compétences.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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