Parmi les nageurs chinois qui ont brillé aux JO de Paris, certains font partie du groupe qui a été testé positif en 2021 avant d’être autorisé dans des conditions plutôt troubles.
Mais pourquoi tant de haine ? A chaque performance d’un nageur chinois, le doute l’emporte, et ce fut encore le cas après la victoire du relais chinois au 4×100 quatre nages, conclu par Pan Zhanle qui a nagé le 100 mètres le plus rapide de l’histoire.
« Nous pensons tous la même chose »Laure Manaudou l’a déclaré à l’antenne, dans un sous-entendu assez clair.
La Chine n’est pas aidée par son passé, par les scandales qui ont impliqué certaines stars comme Sun Yang, et
notamment par cette étrange affaire révélée en avril. En 2021, 23 nageurs chinois avaient été testés positifs au même produit, avant d’être secrètement blanchis juste avant les Jeux olympiques de Tokyo. La théorie d’une contamination accidentelle avait été acceptée par l’Agence mondiale antidopage (AMA), dans des conditions plutôt douteuses.
La moitié des nageurs testés positifs étaient à Paris
Sur les 23 nageurs impliqués dans cette affaire, 11 étaient présents à Paris la semaine dernière. Et ils ont brillé, pour la plupart. Zhang Yufei, 26 ans, s’est imposé avec moins de six médailles d’avance. Yang Junxuan, 22 ans, repartira avec quatre médailles, toutes remportées en relais. Le brasseur Qin Haiyang, bien qu’échoué en individuel, a remporté deux médailles en relais quatre nages, dont une en or. Enfin, Wang Shun a décroché le bronze au 200 mètres quatre nages, battu par Léon Marchand. Un record qui ne manquera pas de faire parler.
