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L’étonnante baisse des réservations hôtelières pendant les JO 2024

A 120 jours des Jeux de Paris, les hôteliers s’attendaient à une frénésie de réservations. Mais force est de constater que les établissements sont loin d’être pleins.
Plus surprenant, les annulations se multiplient.

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Jeux Olympiques de Paris 2024

Les touristes français et étrangers boudraient-ils les Jeux de Paris ? Fabienne Ardouin, propriétaire d’un hôtel idéalement situé au cœur de la capitale, à proximité des épreuves olympiques, se pose la question de son planning de réservation. « Pour la cérémonie d’ouverture, il reste près de 40% de l’hôtel qui n’a pas encore été vendu », note-t-elle dans le reportage de TF1 ci-dessus. Pire, il n’y a plus de nouvelles réservations depuis un mois et selon Fabienne, les raisons ne manquent pas. « Le pouvoir d’achat des Français diminue. Et puis, communication qui a été très négative sur les problèmes de circulationblocage qu’il allait y avoir à Paris », elle explique.

« Communication négative »

Emmanuelle Barbat, propriétaire d’un hôtel dans le huitième arrondissement, estime avoir fait une bonne affaire en louant des chambres au Comité olympique. Sauf qu’il y a un mois, comme le contrat les y autorise, certaines chambres ont été annulées. Manque à gagner : 230 000 euros.

Nous devions conserver 80% de nos chambres pour les Jeux Olympiques et au total, j’en ai fait annuler 43% », déplore-t-elle. Pour l’instant, une de ses chambres est affichée à 450 euros, mais son prix devra sans doute baisser pour les JO. «Je serais ravie si elle était occupée», dit-elle.

Pendant ce temps, chez les particuliers, on n’observe pas de baisse des prix pour l’instant. Sur une plateforme de location, un appartement de 50 mètres carrés sur les Champs Élysées passe même de 407 à 2 600 euros pour une nuit pendant les Jeux. A ce prix, il n’a pas encore trouvé preneur.

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Alors les JO, une opération perdante pour les hôteliers ? Pas forcément pour Olivier Petit, directeur général d’In Extenso. « Durant les mois des Jeux Olympiques, nous avons eu une augmentation très significative du tarif affiché des chambres, qui va compenser la baisse de la clientèle plus traditionnelle. Donc globalement, nous avons encore une augmentation du chiffre d’affaires. » il explique. A Paris, 50% des chambres restent disponibles à ce jour.


Virginie FAUROUX | Reportage TF1 : Bastien Delaubert, William Wuillemin et Antoine Janon

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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