L’été sera probablement « plus chaud que la normale », prévient Météo-France
Selon les probabilités établies par l’organisme météorologique – à ne pas confondre avec les prévisions – il y a 50 % de chances que la France métropolitaine connaisse un été météorologique plus chaud que la normale.
Des conditions plus chaudes que la normale en France « sont les plus probables » pour les trois prochains mois (juin à août), a annoncé Météo-France mardi, mais il est encore trop tôt pour établir des prévisions pour les Jeux olympiques de Paris (26 juillet-11 août). « Le scénario d’un trimestre plus chaud que la normale est le plus probable pour la France » Et « cette probabilité est plus marquée pour les régions méditerranéennes »annonce l’établissement public dans son dernier « Tendances sur trois mois »mis à jour chaque mois.
Selon ces probabilités, à ne pas confondre avec les prévisions, il y a 50 % de chances que la France métropolitaine connaisse un été météorologique (juin-juillet-août) plus chaud que la normale, 30 % conforme à la normale et 20 % plus froid, chiffres identiques à une précédente communication pour la période mai-juin-juillet. Les normales météorologiques sont calculées sur les trois dernières décennies, donc sur la période 1991-2020, déjà clairement marquée par les effets du réchauffement climatique d’origine humaine. Mais « il est trop tôt pour prévoir les conditions météorologiques cet été semaine par semaine »souligne Météo-France, qui met en garde contre des conclusions hâtives.
« Probablement plus sec »
Ainsi, il n’est pas possible de prédire si l’été sera caniculaire ou non, un facteur qui peut influencer l’organisation de certains événements sportifs. Vagues de chaleur « sont bien anticipés quelques jours à l’avance, guère au-delà de 8 jours », explique Météo-France. Concernant les précipitations, « le sud-ouest et le pourtour méditerranéen seront probablement plus secs que la normale alors qu’aucune tendance n’est favorisée pour le reste du territoire ». Ce scénario « n’exclut pas des épisodes ponctuels de précipitations qui pourraient être localement significatifs »prévient cependant l’établissement public.
Elles consistent, à partir de l’observation des océans, de l’atmosphère et des glaces de mer couplée à l’analyse de modèles climatiques, à considérer la probabilité de trois scénarios : proche, inférieur ou supérieur aux normales saisonnières. « Depuis plusieurs années, conformément à la tendance mondiale du changement climatique, les étés sont plus fréquemment au-dessus des normales saisonnières, mais les épisodes de chaleur ou canicules diffèrent en termes d’intensité, de temporalité et de localisation d’un été à l’autre »explique encore Météo-France. « Les pauses fraîcheur ne sont jamais exclues non plus, comme au cœur de l’été 2023 »conclut l’organisation.