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l’Etat « ne coupera pas » sa subvention, selon le ministre de l’Enseignement supérieur

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, à l'Elysée, le 25 septembre 2023.

L’état « ne réduira pas ses subventions » à Sciences Po Paris, a déclaré mardi 30 avril la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, au lendemain de l’annonce par Valérie Pécresse du « suspension » financement de la région Ile-de-France. La semaine dernière, l’establishment a été le théâtre de blocus et de mobilisations en soutien aux Palestiniens, parfois ponctués de tensions.

L’administrateur provisoire de Sciences Po, Jean Bassères, a déclaré  » regretter «  cette annonce de Valérie Pécresse dans un entretien avec Monde publié mardi. « La Région Ile-de-France est un partenaire essentiel de Sciences Po, et je souhaite entretenir un dialogue sur la position exprimée par M.moi Pécresse »il ajoute.

« Nous avons un contrat d’objectifs et de moyens de performance actuellement en discussion, nous avons des leviers à discuter avec Sciences Po »pour sa part dit Mmoi Retailleau sur France 2, estimant le financement de l’État pour Sciences Po Paris à 75 millions d’euros.

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« Aucun commentaire antisémite »

Interrogé sur la suspension des procédures disciplinaires annoncée vendredi 26 avril par la direction à l’encontre des étudiants impliqués dans ces agissements, le ministre de l’Enseignement supérieur a répété qu’elle ne concernait qu’une seule sanction, « lié à l’envahissement de l’escalier menant (dans les bureaux de) La direction « . Il y avait alors « pas de commentaires antisémites » Et « pas de violence » a été commis, a-t-elle ajouté. « Il ne sera jamais question de levée d’une sanction liée à des propos antisémites », a déclaré Sylvie Retailleau. Et « il n’y aura pas de suspension de la collaboration avec les universités en Israël »» a-t-elle répété, faisant référence à l’une des revendications des militants.

Jean Bassères affirme également Monde qu’il « ne pense pas à abandonner » aux partenariats académiques de Sciences Po avec des universités israéliennes, et affirme « prêt à expliquer (son) position « . Alors que le gouvernement est intervenu en mars, après une mobilisation pro-palestinienne au sein de l’establishment, l’administrateur provisoire assure qu’il n’a pas « n’a ressenti aucune ingérence de la part des autorités publiques dans (son) à l’égard ou à l’égard de l’institution ».

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Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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