L’état-major russe affirme avoir repoussé une « offensive de grande envergure » au sud de Donetsk — RT en français

Le ministère russe de la Défense affirme avoir déjoué plusieurs attaques dans cinq secteurs du front au sud de la région de Donetsk.

Vladimir Rogov, président du mouvement We Are With Russia et membre de l’administration de la région de Zaporozhye, a déclaré à l’agence de presse TASS que les forces ukrainiennes y avaient attaqué des positions russes le 5 juin, qualifiant la situation d’« alarmante », au lendemain d’une tentative ukrainienne au sein de l’Assemblée populaire. République de Donetsk.

La Russie a en effet affirmé le 4 juin avoir repoussé une « offensive de grande envergure » ukrainienne la veille « dans cinq secteurs du front » au sud de la région de Donetsk, dans le Donbass (est). Pour l’instant, Kiev n’a rien revendiqué, alors que l’armée ukrainienne se prépare depuis plusieurs mois à une contre-offensive soutenue par l’Occident.

Toujours selon le ministère russe de la Défense, l’armée ukrainienne a mené cette offensive au moyen de « six bataillons mécanisés et deux bataillons de chars » – soit une soixantaine de véhicules blindés.

« L’ennemi n’a pas atteint son objectif, il n’a pas réussi », a assuré le ministère russe de la Défense, ajoutant que le chef d’état-major de l’armée russe, le général Valery Gerasimov, « se trouvait pendant cette période à l’un des postes de commandement avancés de cette direction ».

La région de Belgorod bombardée

Des combats ont eu lieu le 4 juin dans la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, entre l’armée russe et des combattants russes pro-ukrainiens, selon le gouverneur de la région. « Un groupe de sabotage est arrivé, il y a des combats à Novaya Tavoljanka », un village frontalier, a déclaré Vyacheslav Gladkov sur Telegram. « J’espère qu’ils seront tous détruits. » Il a ajouté que les agresseurs, décrits comme des combattants russes engagés du côté de Kiev, avaient fait des prisonniers et proposé un échange.

Les villages proches de la frontière ont été lourdement bombardés par l’Ukraine pendant une semaine, forçant des milliers de personnes à fuir vers Belgorod, la principale ville de la région.