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l’Etat « entend poursuivre ses négociations », après l’expiration d’une première offre

l’Etat « entend poursuivre ses négociations », après l’expiration d’une première offre

L’offre de 700 millions d’euros de l’État pour racheter les activités sensibles d’Atos, dont les outils de dissuasion nucléaire, a expiré le 4 octobre, sans accord des deux parties.

Atos et l’Etat vont poursuivre leurs négociations, après l’offre de l’Etat de racheter les activités jugées stratégiques et sensibles du groupe informatique « expiré » sans accord, ont annoncé lundi les deux parties. Le 12 juin, l’État français a fait une offre de 700 millions d’euros pour racheter ces activités, dont des supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire. Cette offre visait à éviter que ces activités, qui touchent à la souveraineté de la France, ne tombent entre les mains d’acteurs étrangers.

Cette offre, « révisé le 30 septembre, expiré le 4 octobre, sans que les parties soient parvenues à un accord »Atos l’a annoncé dans un communiqué de presse, ajoutant « ayant néanmoins proposé de poursuivre les discussions » et transmis un « nouvelle proposition » à l’État. L’État, de son côté, « entend poursuivre ses négociations » Et « proposera prochainement un nouveau plan d’acquisition »Bercy l’a annoncé peu après.

Une dette colossale de près de 5 milliards d’euros

Selon l’entreprise, le « nouvelle proposition » transmis par Atos est « compatible avec le plan de restructuration financière » un chantier dans lequel le groupe informatique s’est engagé depuis juillet en raison d’une dette brute colossale de près de 5 milliards d’euros. « Une communication sera faite par la société si ces discussions devaient aboutir, étant entendu qu’une éventuelle cession de ce périmètre devra être soumise à l’accord préalable du tribunal de commerce de Nanterre, auquel le plan de sauvegarde accéléré sera soumis le Le 15 octobre prochain »précise-t-il.

Ce dernier ajoute que « l’expiration de l’offre n’impacte pas (…) le processus de restructuration financière ». Par ailleurs, selon Atos, « la mise en œuvre d’une action préférentielle » permettre à l’Etat d’opposer son veto à certaines opérations au niveau de Bull, la filiale qui construit les supercalculateurs, « se poursuit (…), avec l’objectif de le mettre en œuvre d’ici la fin de l’année ».

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