L’État a été condamné ce mardi pour « des lacunes défectueuses de l’administration pénitentiaire », après l’agression mortelle de l’activiste corse par une collègue prison de sa prison d’Arles en 2022.
Ce mardi, l’État a été condamné par la justice administrative pour payer 75 000 euros aux héritiers de Yvan Colonna pour « Braves défectueuses de l’administration pénitentiaire »Après l’agression mortelle de l’activiste corse par un collègue prisonnier à Arles en 2022. « Après avoir noté des dysfonctionnements majeurs dans l’organisation et le fonctionnement du service, le tribunal conserve certaines lacunes défectueuses de l’administration pénitentiaire, comme le manque de surveillance des prisonniers et le manque d’enregistrement du conducteur, auteur de l’agression, dans le dans un district d’évaluation de la radicalisation « a écrit le tribunal administratif de Marseille dans un communiqué de presse.
Dans sa décision que Le Figaro a pu consulter, le tribunal administratif de Marseille souligne « Souffrance physique intense » que Yvan Colonna a enduré, « En ce qui concerne la violence extrême de l’attaque, la combinaison des coups, de l’étranglement et de la suffocation, de sa durée et des blessures d’une gravité particulière ». Le tribunal souligne également « L’aclutation que son agresseur a montré ».
Yvan Colonna, qui purgeait une peine d’emprisonnement de perpétuité pour l’assassinat du préfet Claude Érignac en 1998, a été violemment agressé le 2 mars 2022 dans la salle de sport de la prison d’Arles par Franck Elong Abé, détenu radicalisé, condamné en particulier dans un terroriste déposer. Il est décédé de ses blessures deux semaines plus tard.
Pas de surveillance
Au moment des faits, Franck Elong Abe a été classé particulièrement signalé (DPS) depuis novembre 2015 en raison de son « Grande dangereux »de « Son instabilité » et « La persistance de son comportement violent »Selon les documents d’enquête. Il a ensuite purgé plusieurs peines, dont l’une des neuf ans d’emprisonnement pour l’association des criminels terroristes, et a été libéré en décembre 2023.
Cependant, dans sa décision, le tribunal est déplacé « Qu’aucune surveillance de Yvan Colonna et Franck Elon Abé n’a été effectuée (…) pendant au moins une douzaine de minutes »un temps passé qui « Semble excessif et n’a pas permis de garantir la sécurité des détenus qui devaient faire l’objet d’une attention particulière en ce qui concerne le statut des prisonniers particulièrement surveillés auxquels Yvan Colonna et Franck Elon Abé ont été soumis. »
L’État a offert 40 000 euros, mais la famille a refusé cette proposition et a donc saisi la justice administrative pour réclamer 200 000 euros. Enfin, le tribunal a suivi les conclusions du rapporteur public et a condamné l’État à payer 75 000 aux héritiers directs en compensation pour les propres dommages subis par Yvan Colonna « Lié à l’anxiété de sa mort imminente et à un sentiment d’abandon de ne pas pouvoir échapper à son agresseur ».
Il y avait déjà eu un accord transactionnel entre l’État et la famille avec le paiement d’un peu plus de 200 000 euros. Cette fois, c’était un autre composant, non pas apporté au nom des héritiers mais au nom d’Yvan Colonna lui-même, pour établir ses dégâts.
« C’est un véritable soulagement pour la famille de Yvan Colonna de voir la responsabilité de l’État en raison de la faute de l’administration consacrée par la Cour administrative, se réjouit avec Figaro Me Patrice Spinosi, avocat de la famille. Il s’agit d’une décision en principe qui est destinée à être utile pour les procédures pénales actuelles. « En plus de la procédure devant le tribunal administratif, la famille de Yvan Colonna a également lancé une procédure pénale contre l’État dans ce dossier.
« Data-script = » https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js « >