L’Espagne remporte l’Euro 2024 en battant l’Angleterre et remporte une quatrième couronne historique

Le match : 2-1

L’Espagne n’a pas flanché. Légère favorite avant de défier l’Angleterre, la Roja, victorieuse de tous ses matches lors de cet Euro en Allemagne, a une nouvelle fois montré sa supériorité en dominant les Three Lions (2-1). Grâce à des buts de Nico Williams (47e) et Mikel Oyarzabal (86e), elle a décroché une quatrième couronne dans la compétition (1964, 2008, 2012 et 2024), un record.

La 17e finale de l’Euro, à l’Olympiastadion de Berlin, a mis du temps à se mettre en place mais a finalement offert un final palpitant. En première période, aucune des deux équipes n’a été plus entreprenante que l’autre. Seule une reprise haute de Bellingham dans les pieds de son coéquipier Dani Carvajal, débouchant sur une frappe d’Harry Kane contrée in extremis par Rodri (45e), a fait froid dans le dos des 80 000 spectateurs. Dans la foulée, Phil Foden, seul au second poteau, a chauffé les gants d’Unai Simon, sans danger.

Au retour des vestiaires, malgré la sortie prématurée de Rodri (meilleur joueur de la compétition), tout s’est décanté et Nico Williams a finalement débloqué la situation. Idéalement servi par Lamine Yamal, 17 ans, auteur de sa quatrième passe décisive de l’Euro et élu meilleur jeune joueur du tournoi, l’ailier de l’Athletic Bilbao a cliniquement trompé Jordan Pickford (47e).

Si Jude Bellingham (64e) et Lamine Yamal (66e) se sont illustrés par des exploits individuels, c’est Cole Palmer, tout juste entré en jeu, qui a délivré les supporters anglais d’une frappe précise du pied gauche (73e). Auteur d’une passe décisive en fin de match pour Ollie Watkins en demi-finale face aux Pays-Bas, le numéro 20 de Chelsea a une nouvelle fois pris ses responsabilités en enflammant la moitié du stade.

Mais dans le jeu du héros final, un autre joueur lui a définitivement volé la vedette : Mikel Oyarzabal. L’attaquant basque de la Real Sociedad, sur le terrain depuis un bon quart d’heure, a surgi devant Marc Guéhi sur un centre impeccable de Marc Cucurella pour tromper le gardien d’Everton à bout portant et offrir une nouvelle couronne à la Roja. Après le sacre de Carlos Alcaraz à Wimbledon plus tôt dans l’après-midi, l’Espagne est à la fête.

Le joueur : Dani Olmo aura encore ravi

Ni passeur ni buteur ce dimanche soir face à l’Angleterre, Dani Olmo aura pourtant éclaboussé une nouvelle rencontre de cet Euro 2024 de sa catégorie. Electron libre dans le 11 de Luis de la Fuente, le joueur du RB Leipzig aura récité une partition de haut vol, sauvant même les siens sur sa ligne après une tête de Guéhi (81e).

Auteur d’un but successif face à la Géorgie, à l’Allemagne et à la France, le Catalan a été en difficulté dimanche soir, offrant systématiquement des solutions à ses coéquipiers. Présent sur chaque incursion offensive de son équipe, il a terminé la compétition en Allemagne, « sur sa pelouse », avec un trophée de meilleur buteur, partagé avec Harry Kane, Georges Mikautadze, Cody Gakpo, Jamal Musiala et Ivan Schranz (3 buts).