L’escrime en fauteuil roulant, une discipline qui force l’admiration
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L’escrime en fauteuil roulant, pratiquée depuis la première édition des Jeux paralympiques en 1960, est une discipline très appréciée. Elle a par exemple attiré plus de 5 000 spectateurs hier soir. Mais quelles sont les spécificités de cette discipline paralympique ? Voici quelques explications.
Sous la verrière du Grand Palais, l’ambiance était de feu, mardi 3 septembre. Sur le terrain, le décor est planté : les escrimeurs sont de toute façon en fauteuil roulant, quel que soit leur handicap… et ils forcent l’admiration du public venu les soutenir. « C’est vraiment génial qu’ils puissent se surpasser ainsi sur la piste. »s’émerveille un jeune spectateur dans les tribunes. Lors d’un match d’escrime paralympique, les chaises sont statiques. L’athlète qui a le bras le plus court fixe la distance entre les deux chaises, la sienne et celle de l’adversaire. Pour marquer un point, il faut toucher le haut du corps du combattant adverse. Le premier à atteindre 15 points gagne, la seule obligation étant de rester assis.
Une discipline pratiquée à l’entraînement par de nombreux escrimeurs valides : « J’ai pu gagner en précision, en agressivité, en rapports de force, quand on est en fauteuil roulant, on est constamment dans l’action » explique Laura Flessel, ancienne quintuple médaillée olympique.