« Les Wolves sont faits pour nous battre » • Basket USA
Les Wolves ont réussi l’exploit face aux Nuggets. Malgré un mauvais départ, menés de vingt points, les joueurs de Chris Finch ont trouvé les ressources pour revenir, puis s’imposer, à l’extérieur et face au champion en titre. La déception est énorme pour une équipe de Denver à bout de souffle selon Michael Malone.
« Nous avons joué jusqu’en juin de l’année dernière. Nous avons beaucoup joué. Nous avons affronté nos meilleurs joueurs jusqu’au dernier match de la saison régulière, contrairement à la saison dernière, pour assurer la deuxième place de la Conférence Ouest. rappelle l’entraîneur. « Donc je pense qu’ils étaient mentalement et physiquement rougis. Ils sont épuisés. Ils m’ont donné tout ce qu’ils pouvaient. »
Face à ce constat, le sélectionneur est fier de ses troupes. « C’est pour ça que ça fait si mal. » Je garde la tête haute parce que nous nous sommes battus. On s’est donné une chance, on a raté le coche de peu et ça arrive. Personne ne dit que faire le doublé est facile. Il faut progresser encore et revenir encore plus fort »il continue.
Tim Connelly, le lien
Cela veut-il dire que les Nuggets sont juste fatigués ? «Je ne cherche aucune excuse. La meilleure équipe a gagné. Je n’enlève rien au Minnesota. »assure Michael Malone, qui parle d’un « série sacrée ».
Nikola Jokic tire également son chapeau à la meute des Wolves, vainqueur de trois matches dans le Colorado. « Ils sont construits pour nous battre, en quelque sorte. »assure le MVP 2024. C’est-à-dire?
« Regardez leur équipe : ils ont deux All-Stars, deux énormes défenseurs, parmi les meilleurs de la ligue. » poursuit le pivot serbe au sein de l’équipe constituée par Tim Connelly, l’ancien architecte des Nuggets. « Mike Conley, sans doute le joueur le plus sous-estimé de la NBA. Il est tellement bon. Il n’a pas bien tiré dans ce match mais, à un moment donné, il a été leur meilleur rebondeur. Puis sur le banc ils ont le sixième homme de l’année (Naz Reid), mais aussi Nickeil Alexander-Walker et Kyle Anderson. Cette équipe peut tout faire : jouer grand ou petit. »