Nous avions tort.
Quand nous avons créé Reporterre En 2013, on pensait que la question écologique manquait de médiatisation.
On s’est dit qu’il suffirait que la population et les décideurs politiques soient informés, que les journaux et les télévisions s’emparent du sujet, pour que les choses avancent.
Nous savons aujourd’hui que nous avions tort.
En France et dans le monde, l’écrasante majorité des médias est désormais aux mains des ultra-riches.
Les rapports de GIEC sont commentés entre deux publicités pour VUS.
Les climato-sceptiques sont au pouvoir dans de nombreuses démocraties.
On sait aujourd’hui que l’urgence écologique n’a pas besoin de presse : il lui faut une presse indépendante de toute pression économique.
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