Les voitures hybrides de plus en plus appréciées par les automobilistes

Le boom des hybrides est appelé à durer. C’est le seul point positif dans un marché automobile morose. Les ventes de voitures neuves sont en baisse, qu’elles soient électriques ou à essence. Elles se sont même effondrées en août 2024, enregistrant une chute historique de 24,3 % par rapport à août 2023, avec seulement 85 977 véhicules particuliers immatriculés.

Les commandes et les livraisons augmentent de 30%

En revanche, la motorisation qui séduit de plus en plus les clients est l’hybride : avec 35 % de parts de marché en 2024. Une tendance de fond qui s’amplifie, y compris sur le marché de l’occasion et qui va s’imposer sur le long terme. Plusieurs marques ont pu connaître le succès avec par exemple Renault avec les modèles Clio et Captur, Peugeot et son 3008 ou Toyota, avec la Yaris et la Yaris Cross. Mais aussi Hyundai, qui propose de l’hybride depuis longtemps, comme l’a noté son président pour la France, Lionel French Keogh, avec ses modèles phares, Kona et Tucson.

« Depuis le début de l’année, nous constatons une croissance des commandes et des livraisons d’environ 30 %. Il y a un focus important du marché sur la technologie hybride car elle est évidemment plus vertueuse qu’un véhicule purement thermique. Et aussi plus simple à utiliser qu’un véhicule 100 % électrique », explique-t-il.

L’habitude hybride « fait désormais partie de nos coutumes »

Le même succès a été constaté sur le marché de l’occasion, où les ventes de modèles hybrides ont augmenté de 30 % sur l’année, explique Valentin Bourrelier, responsable de l’agence Aramisauto des Ulis, dans l’Essonne. « Les habitudes d’achat ont changé et ce qui pouvait être un frein il y a quelques années avec cette nouvelle technologie, qui était l’hybride, est désormais vraiment entré dans nos habitudes. On se pose beaucoup moins de questions, les clients sont informés : on consomme moins, avec finalement très peu de contraintes », estime-t-il.

L’arrivée massive de modèles micro-hybrides, c’est-à-dire sans moteur électrique, mais avec une petite batterie, a accéléré l’adoption de cette motorisation, moins chère que l’électrique et qui réduit la consommation de carburant d’environ 15 %. Les « full hybrids », qui disposent d’un moteur thermique et d’un moteur essence, séduisent également de nombreux clients.

C’est en revanche beaucoup moins le cas pour les modèles hybrides rechargeables, dotés d’une autonomie de plusieurs dizaines de kilomètres en conduite électrique, et qui coûtent entre 6 000 et 10 000 euros de plus que leurs équivalents à motorisation thermique.