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« Les voir former une équipe, c’est vraiment l’esprit des Jeux Olympiques », le Club France honore l’équipe des réfugiés

Parmi les 206 équipes en lice à ces JO, 36 font partie de l’équipe olympique des réfugiés. Huit d’entre elles ont été honorées mardi au Club France à Paris.

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La délégation de réfugiés a participé à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris, sur la Seine, le 26 juin 2024. (PASQUALE GOLIA / LIVEMEDIA / AFP)

L’équipe olympique des réfugiés n’existe que depuis 2016. Elle a participé aux JO de Rio en 2016 et de Tokyo en 2021. À Paris, pour sa troisième participation, la délégation comprend 36 athlètes, engagés dans 12 disciplines. Mardi 6 août, un hommage particulier leur a été réservé au Club France, à La Villette, à Paris : huit d’entre eux ont été acclamés par les supporters.

Des applaudissements, des cœurs aux mains et des applaudissements nourris. Ces athlètes, peu habitués à la lumière, ont bénéficié d’un accueil triomphal. Ce soutien, les athlètes le ressentent chaque jour depuis la cérémonie d’ouverture. Le lutteur Jamal Valizadeh, réfugié iranien en France, le confirme : « Quand je suis entré dans la salle de compétition, tout le public applaudissait. C’était magnifiqueil dit. Les réfugiés ont parfois des situations compliquées et des conditions difficiles, mais quand on voit le soutien des gens, c’est touchant. »

Jamal Valizadeh a quitté son pays il y a dix ans. En 2014, sa simple présence à une manifestation de soutien aux Kurdes iraniens l’a conduit en prison. Face aux menaces, il a pris la fuite. D’autres sportifs ont dû quitter leur domicile en raison de leur orientation sexuelle, par exemple. Des parcours qui forcent le respect du public français. « Je suis très ému de voir des gens qui ont risqué leur vie. Les voir former une équipe, c’est vraiment l’esprit des Jeux Olympiques, pour moi. »explique Maryvonne, dans le public. Elle repart avec les huit autographes.

Depuis 2016, et la création de cette délégation pour les Jeux olympiques de Rio, un soutien financier est assuré à ces athlètes. Et cela porte ses fruits, constate Gonzalo Barrio, le directeur général de l’équipe. « Ce sont des gens qui ne voulaient plus représenter leur pays d’origine, mais qui ne pouvaient pas encore représenter le pays hôte dans lequel ils se trouvaient. Leur carrière sportive et leur rêve olympique ont donc pris fin brutalement. »il se souvient.

« Nous arrivons maintenant à un stade où nous avons des athlètes qui commencent à être compétitifs et à gagner des médailles. »

Quartier Gonzalo

à franceinfo

« Nous avons identifié des centaines de sportifs, qui sont notamment soutenus par le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français). Il accompagne quatre d’entre eux, tant sur le plan sportif qu’administratif, pour trouver un logement et les mettre en contact avec des clubs et des fédérations nationales.explique Gonzalo Barrio.

Cette première médaille, historique pour l’équipe des réfugiés, sera apportée par la boxeuse Cindy Ngamba, née au Cameroun. Elle est déjà assurée d’obtenir au moins le bronze.

Cammile Bussière

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