Une étude américaine révèle un risque accru de contracter une infection sexuellement transmissible pour ceux qui utilisent les sites de rencontres. Mais cette corrélation pourrait avoir d’autres raisons, expliquent les spécialistes.
Badoo, Bumble, Grindr, OkCupid, Tinder… Les applications de rencontres font désormais partie du paysage. Chez les moins de 30 ans, ils sont même bien implantés puisque 40 % d’entre eux déclarent en avoir déjà utilisé, comme le rappelle une enquête Inserm sur la sexualité des Français publiée en novembre dernier. Dans le même temps, les infections sexuellement transmissibles (IST), comme la chlamydia ou les infections gonococciques, sont en augmentation. Peut-on faire un lien entre ces deux phénomènes ? L’utilisation d’applications de rencontres favorise-t-elle les comportements à risque ? Pour répondre à ces questions, des chercheurs de l’Université du Texas à Arlington ont interrogé 122 étudiants via un questionnaire en ligne. Ils les ont interrogés sur leur utilisation des applications de rencontres, leur nombre de partenaires, leur utilisation ou non de préservatifs, leurs pratiques de dépistage et leurs antécédents d’IST.