Les urgences lui ont diagnostiqué un « nerf pincé » et l’ont renvoyée chez elle avec du paracétamol : elle est décédée quatre heures plus tard d’une crise cardiaque.

Juridiquement, l’histoire touche à sa fin. Mais après quatre ans de combat, l’affaire a traumatisé à jamais cette famille qui a perdu l’un de ses membres qu’elle n’aurait jamais dû voir mourir.

Le 27 mars 2020, Jade, 36 ans, s’est plainte de fortes douleurs au bras gauche et à la poitrine. Après avoir appelé les urgences, elle s’est rendue à l’hôpital Princess of Wales de Bridgend (Pays de Galles).

Mais après un bref examen, les médecins lui ont diagnostiqué « un nerf pincé »Renvoyée chez elle avec du paracétamol vers 1 heure du matin, elle est décédée d’une crise cardiaque quatre heures plus tard.

Lutte

Plusieurs années après une intense bataille juridique, sa famille a finalement « gagné » son procès, « le conseil d’administration ayant reconnu sa responsabilité, présenté ses excuses et versé une indemnisation » à hauteur de 150 000 euros, rapporte The Sun.

« En tant qu’organisme de santé, nous avons présenté nos excuses à la famille de Jade pour les cas où ses soins n’ont pas répondu aux normes élevées que nous attendons de tous nos patients. Nous avons veillé à ce que les leçons tirées de cette affaire éclairent les améliorations des soins à l’avenir. »a déclaré un porte-parole à nos collègues.

Jade était la mère de deux enfants.