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Les urgences d’une «cinquantaine d’hôpitaux» dans toute la France sont sous «tension», selon le gouvernement

Le ministre délégué démissionnaire à la Santé et à la Prévention, Frédéric Valletoux, rencontre les professionnels de santé du centre de traitement et de régulation des appels du SAMU lors d'une visite au CHU de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, le 16 mai 2024.

Les urgences de« une cinquantaine d’hôpitaux » Français « sont actuellement sous tension » en raison du manque de personnel, a déclaré mardi 20 août, Ouest de la France le ministre délégué à la Santé démissionnaire, Frédéric Valletoux, sans préciser combien avaient dû fermer totalement ou partiellement. « C’est un peu mieux que l’été dernier et en tout cas les tensions ne sont pas aussi fortes que durant l’été 2022 »il a ajouté.

Délais d’attente interminables, mesures réglementaires (pas d’accès aux services d’urgence sans avoir préalablement appelé le 15), voire fermetures pures et simples : comme chaque été, les services d’urgence sont en difficulté en raison notamment d’un manque endémique de personnel, qui devient criant en période de vacances.

La semaine dernière, le président du syndicat SAMU-Urgences de France, Marc Noizet, a fait le point sur la situation « au moins égale, voire pire, que celle de 2023 »avec « fermetures à perles » sur une grande partie du territoire, sauf en Ile-de-France et dans quelques lieux accueillant des épreuves des Jeux Olympiques.

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« Des solutions au cas par cas »

Frédéric Valletoux a reconnu Ouest de la France estimé que« Il est vrai qu’il y a encore des situations délicates à régler »Au CHU de Brest, par exemple, « le temps d’attente moyen entre l’arrivée et la sortie des urgences (…), « j’ai pu monter à neuf heures » ces dernières semaines, mais se situe généralement autour « six ou sept heures »il a dit.

Mais les autorités constatent « Des solutions au cas par cas » et les récentes mesures prises par l’exécutif, comme la revalorisation des horaires de nuit et de week-end pour le personnel hospitalier, « porter des fruits » : « Il est plus facile de recruter (…) pendant cet été »a assuré le ministre démissionnaire.

Les services d’accès aux soins (SAS) – plateformes téléphoniques qui mettent en relation le SAMU et les médecins de proximité pour trouver des rendez-vous aux patients dans un délai de vingt-quatre à quarante-huit heures – « existent désormais dans 93 % des territoires » et sera généralisé « d’ici fin septembre »il a dit.

Suite à une loi votée en 2023 qui reste à mettre en œuvre, les cliniques seront bientôt « participer aux gardes, les week-ends, les soirs et les jours fériés »aujourd’hui principalement assurée par l’hôpital public.

Sur France Inter, le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Arnaud Robinet, a fait état d’une « situation très contrastée et hétérogène » sur le territoire. Il a appelé à « renforcer la complémentarité entre public et privé » et de travailler à « réorganisation interne » établissements et sur l’attractivité des carrières.

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Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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