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Les universités françaises montent en puissance

Harvard, Stanford et le Massachusetts Institute of Technology (MIT). A chaque publication du classement de Shanghai, l’hégémonie des Etats-Unis reste inchangée, comme gravée dans le marbre. Cette année encore, les prestigieuses universités américaines sont en tête du classement établi par le Conseil en classement de Shanghai, qui distingue les 1000 meilleurs établissements du monde. Souvent habituées à des rangs inférieurs, les universités françaises ont de quoi se réjouir : alors qu’elles avaient déjà retrouvé des couleurs en 2023, elles confirment cette année leur montée en puissance.

Le top 10 de ce classement est cependant, comme l’an dernier, entièrement anglophone. Derrière le podium, Cambridge (4e) et Oxford (6e) imposent le standard britannique parmi les institutions américaines comme Berkeley (5e), ​​Princeton (7e), Caltech (8e), Columbia (8e ex aequo) et l’Université de Chicago (10e).

Un résultat salué par le ministère

Mais le drapeau tricolore progresse. Après avoir été classée 15e en 2023, l’université française Paris-Saclay gagne 3 rangs et se hisse à la 12e place. L’établissement public expérimental né en 2020 et regroupant plusieurs écoles comme CentraleSupélec, AgroParisTech et les instituts universitaires de technologie (IUT) de Cachan, Orsay et Sceaux, poursuit son ascension, puisqu’il avait déjà gagné une place l’an dernier. Un résultat dont Camille Galap, récemment élu président de l’établissement, « Je ne peux que me réjouir ». « Ce classement est celui de toutes les équipes des 220 laboratoires qui donnent le meilleur dans leurs domaines respectifs et montrent qu’elles savent avancer vers les ruptures scientifiques de demain »il dit le Figaro.

Le Président salue également l’augmentation du nombre de ses chercheurs « hautement cité »l’un des critères utilisés dans le classement de Shanghai. « Nous n’avons pas constaté de grande variation dans le nombre de chercheurs cette année, mais 26 ont été fortement cités, contre 22 en 2022. »poursuit Camille Galap. Au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, nous nous réjouissons également de cette « enregistrer » et de la « Le succès français ». La ministre Sylvie Retailleau, ancienne présidente de l’Université Paris-Saclay, salue « la meilleure position enregistrée par un établissement français depuis la création du classement ». Et pour clarifier : « J’ai l’habitude de dire qu’un classement n’est pas l’alpha et l’oméga, mais il reste une source de fierté ».

Les universités françaises affichent une compétitivité accrue dans le dernier classement avec 25 universités classées dans le Top 1000 et 18 d’entre elles dans le Top 500

Classement de Shanghai

Au-delà de Paris-Saclay, la suite du classement met en évidence un mouvement de fond : les universités françaises n’ont certes pas les mêmes résultats que les universités américaines ou même britanniques, mais elles gagnent peu à peu du terrain. En témoigne la progression des 4 autres universités françaises qui figurent dans le top 100. Paris Sciences et Lettres (PSL), qui regroupe 11 établissements dont Dauphine, Mines Paris et l’École normale supérieure (ENS), affiche une progression considérable, passant de la 41e à la 33e place. « de bons progrès »reconnaît l’establishment interrogé par Le Figaro, qui « confirmé » sa place « parmi les 50 meilleures universités ».

Sorbonne Université grimpe de 5 places pour atteindre la 41e place, juste derrière l’Université d’Edimbourg. Enfin, l’Université Paris-Cité poursuit également sa percée. Après son entrée dans le top 100 l’an dernier, elle passe de la 69e à la 60e place. « Les universités françaises affichent une compétitivité accrue dans le dernier classement avec 25 universités classées dans le Top 1000 et 18 d’entre elles dans le Top 500 »note ShanghaiRanking Consultancy. La France est également le 7e pays le mieux classé dans le top 100, derrière l’Allemagne, la Suisse, l’Australie, le Royaume-Uni et bien sûr la Chine et les Etats-Unis.

Les critères favorisent les États-Unis

L’hégémonie américaine dans le classement s’explique principalement par les 6 critères pris en compte, à savoir le nombre de prix Nobel et de médailles Fields parmi les anciens étudiants et enseignants, le nombre de professeurs les plus cités dans leur discipline, le nombre de publications dans les revues scientifiques Nature et Science ou indexées dans le Science Citation Index-Expanded et le Social Science Citation Index, ainsi qu’une pondération par rapport à la taille de l’institution.

Lorsque Shanghai a établi ce nouveau classement en 2003, l’objectif était clair : « comprendre ce qui fait fonctionner et réussir les institutions américaines afin que les institutions chinoises puissent en tirer des leçons »résume Fabien Eloire, professeur de sociologie à l’université de Lille. D’où la prédominance des critères quantitatifs et de l’excellence de la recherche. La qualité pédagogique, l’insertion professionnelle des diplômés ou les efforts des établissements en matière d’écologie ne sont pas mis en avant, contrairement à d’autres classements tout aussi prestigieux comme celui de Quacquarelli Symonds (QS) ou du Times Higher Education (THE).

Cammile Bussière

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