Une embuscade étirée par des ultras udinese, qui a empêché le train de transporter ses rivaux à Venise samedi après le match de Serie A qui s’est opposé aux deux équipes, a fait plusieurs blessés près d’Udine (nord-est), a indiqué dimanche la police locale.
Plusieurs personnes ont été blessées et huit arrêtés à la fin de cette embuscade qui a eu lieu tard samedi après-midi près de la gare de Basiliano, non loin d’Udine, a déclaré la police d’Udine dans son communiqué de presse.
Environ cinquante masqués ultra
Parmi les blessés, dont le nombre n’a pas été spécifié par les autorités locales, deux ont été transportés à l’hôpital Udine, sans plus de détails. La presse italienne avait indiqué plus tôt que leur pronostic vital n’était pas engagé. Trois policiers ont également été blessés lors de leur intervention, a ajouté la police.
Après la victoire de leur équipe contre Venise (3-2) au nom du 23e jour de Serie A, une cinquantaine d’échographie udinese, masquée, a resserré une embuscade aux supporters de Venise qui sont partis en train pour leur ville, à 135 kilomètres.
Ils ont forcé le conducteur à arrêter son train avec des bombes fumigènes et à aller sur la piste. Après avoir jeté des pierres dans le train régional avec 300 supporters de Venise mais aussi les voyageurs, ils ont frappé leurs rivaux de bâtons et de matraques, sont descendus sur les quais.
Stade
La police a confirmé des informations sur la presse selon lesquelles les ultras Udinese étaient accompagnés d’échographies du club autrichien Salzbourg.
Parmi les huit personnes arrêtées pour « blocage des chemins de fer, combat aggravé, résistance aux policiers, utilisation de machines pyrotechniques et bâtons lors d’événements sportifs », cinq sont autrichiens et un autre réside en Autriche.
Ils seront frappés par une interdiction du stade, ont déjà annoncé les autorités locales.
L’intervention policière, notamment avec un hélicoptère, a rapidement permis de terminer cette bataille en rangée, « évitant ainsi quelque chose de pire pour les partisans de Venise », a déclaré la police.
Le trafic ferroviaire a repris après une heure d’interruption et les partisans de Venise ont pu partir dans un autre train.
Un passif entre les deux équipes
Le match a été classé à haut risque en raison des incidents qui avaient eu lieu après le match aller à Venise le 30 octobre.
Des partisans de l’UDINEAU avaient été attaqués près de la station de Venise avant leur retour à Udine. Au cours de la réunion de samedi, des ultras de Venise ont déployé une bannière se moquant de leurs rivaux et rappelant leur assaut.
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Les deux clubs ont condamné ces violences ce dimanche après-midi et ont annoncé qu’ils collaborent avec les autorités: « Ceux qui gâchent le sport avec la violence ne sont pas des partisans », a insisté Udinese, tandis que Venise est en train de commencer « sa grande préoccupation ».