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Accusé de mettre en danger les soldats de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban en procédant à son invasion militaire dans le sud du pays, Israël a contre-attaqué en accusant la mission d’avoir fermé les yeux sur l’implantation du Hezbollah à proximité des bases des Casques bleus.
Depuis le début de son invasion terrestre au Liban, lancée le 30 septembre, Israël fait face à des critiques sur le comportement de ses forces armées envers les casques bleus de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), déployés dans la région. Dès le 30 septembre, Israël avait demandé le retrait de ces soldats de l’ONU pour éviter qu’ils ne soient blessés lors des affrontements avec le Hezbollah. Ce que refuse la FINUL, qui insiste sur le fait que « malgré les pressions exercées sur la mission et sur les pays contributeurs de troupes, les casques bleus restent à tous leurs postes ». La FINUL entend continuer à remplir sa mission de surveillance et de communication d’informations sur les hostilités en cours à la frontière israélo-libanaise.
Entre le 1er et le 20 octobre, la FINUL a publié huit déclarations accusant l’armée israélienne d’avoir blessé cinq soldats de maintien de la paix et causé des dégâts à ses bases militaires, « en violation du droit international et de la résolution 1701 du Conseil de sécurité ».
Il évoque notamment la destruction de tours d’observation, de clôtures, de caméras de surveillance, etc.