Les trois personnes soupçonnées d’avoir déposé samedi cinq cercueils au pied de la Tour Eiffel ont été conduites dimanche soir au palais de justice en vue de l’ouverture d’une information judiciaire lundi, a indiqué lundi le parquet de Paris.
Les trois suspects, nés en Bulgarie, en Allemagne et en Ukraine, étaient en garde à vue pour violences préméditées, a indiqué le parquet.
Vers 9 heures samedi sur le quai Branly, ces trois personnes ont déposé « cinq cercueils grandeur nature recouverts d’un drapeau français, avec la mention « soldats français d’Ukraine » », a indiqué une source proche du dossier. Les cercueils « contenaient du plâtre », a-t-elle ajouté.
Le conducteur de la camionnette utilisée pour transporter les cercueils a ensuite été « interpellé à proximité » de la Tour Eiffel, selon cette source.
Le chauffeur a déclaré à la police qu’il avait « été payé 40 euros pour déposer les individus et la cargaison », a indiqué une source policière. Il serait arrivé de Bulgarie la veille au soir.
Deux autres personnes ont ensuite été interpellées vers 16 heures à la gare routière de Bercy, alors qu’elles s’apprêtaient à « prendre un bus pour Berlin », précisent ces sources.
Les personnes arrêtées sont de nationalité bulgare, ukrainienne et allemande, a détaillé la source proche du dossier, précisant qu’une enquête était « en cours pour déterminer une éventuelle ingérence étrangère ».
Les investigations sont confiées à la sécurité territoriale de Paris.
Cet incident fait écho à deux cas récents où les mêmes soupçons de manipulation étrangère existent. Dans la nuit du 13 au 14 mai, des mains rouges ont été taguées sur le mémorial de la Shoah à Paris et la police soupçonne trois personnes ayant fui à l’étranger.
En octobre, après le début de la guerre Israël-Hamas, des étoiles de David ont été pulvérisées sur plusieurs façades d’immeubles en région parisienne. Les faits, pour lesquels un couple moldave a été interpellé, ont été attribués par les autorités françaises aux services de sécurité russes (FSB).
Dans les deux cas, il s’agit de « sponsors payés pour déstabiliser et appuyer sur les divisions de la société française », estimait mi-mai le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné.
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