les trois-quarts girondins insaisissables, Itoje et les «Sarries » méconnaissables… les tops et les flops

HAUTS

Les trois quarts de l’UBB brillent de mille feux

Trois doubles et une orgie de rugby, la fête était totale à Chaban-Delmas samedi après-midi. Comme en janvier où elle avait infligé la plus lourde défaite de son histoire dans la compétition (55-15), l’Union Bordeaux-Bègles a martyrisé le triple champion d’Europe anglais. Élu homme du match, l’ouvreur Matéo Garcia, qui a remplacé Matthieu Jalibert blessé au genou, a inscrit un doublé (37e, 49e).^e), dont un essai de corner crucial qui a permis à ses partenaires de faire le break juste avant la pause. Insaisissables et s’engouffrant dans tous les trous de la défense des Saracens, Nicolas Depoortère (61e, 67e) et Louis Bielle-Biarrey (64e, 76e) l’ont alors imité. Même s’il n’a pas réussi à franchir la ligne, Damian Penaud a délivré deux passes décisives à ses partenaires, a constamment consommé les défenseurs anglais pour libérer des espaces et a terminé le match avec 63 mètres parcourus ballon en main.

En bon capitaine, Maxime Lucu guide le bateau girondin

Méconnaissable lors du Tournoi des Six Nations, relégué sur le banc au profit de Nolann Le Garrec, Maxime Lucu a repris son rythme de croisière avec l’Union Bordeaux-Bègles. Malgré les approximations et le manque de réalisme des Girondins dans le premier acte, le demi de mêlée, à plusieurs reprises, a donné de la voix pour rassurer ses partenaires. Imposant un rythme fou au retour des vestiaires, il est l’un des grands acteurs de ce huitième de finale et la rampe de lancement qui a conduit aux essais de ses trois-quarts. Auteur d’un sans faute du pied (5/5, 11 points), il est parti sous les ovations du public, remplacé par Yann Lesgourgues (64^e)

flops

Maro Itoje, un carton jaune dommageable

Malgré son statut d’entraîneur des Saracens et du rugby anglais en général, Maro Itoje n’a pas aidé ses partenaires en fin de première période en commettant un en-avant volontaire qui a annihilé une véritable occasion d’essai girondin (35e).^e). Le deuxième ligne écopait logiquement d’un carton jaune et les Saracens concédaient un premier essai quelques secondes plus tard, ce qui permettait à l’Union Bordeaux-Bègles de faire le break (10-0).

Les Sarrasins loin de leur glorieux passé

Après la gifle reçue le 14 janvier dans le même stade Chaban-Delmas (55-15), la plus lourde défaite de leur histoire en Coupe des Champions, les Sarrasins ne parviennent pas à redresser la situation face à l’UBB et s’inclinent à nouveau lourdement (45-12). ), sortir de la compétition par la petite porte. Incapables d’inquiéter leurs adversaires et acculés dans leur camp pendant quasiment tout le match, les triples champions d’Europe (2016, 2017, 2019) ont affiché un visage bien pâle, surclassés dans tous les domaines du jeu. « Fanny » jusqu’en 72^e minute, les Londoniens ont fini par sauver l’honneur avec deux essais inscrits par l’ailier Alex Lewington (72e^e), dans le coin, et le troisième ligne remplaçant Tom Willis (79^e). Des essais anecdotiques tant la différence de niveau était épouvantable samedi après-midi.

Le manque de réalisme girondin dans le premier acte

Au terme d’un premier acte à sens unique, l’Union Bordeaux Bègles menait 10 à 0 à la pause, grâce notamment à un corner de l’ouvreur Matéo Garcia (36e).^e), bien aidé par un festival de ses arrières Romain Buros. Mais les Girondins auraient pu encore augmenter le score sans quelques imprécisions et quatre essais refusés à juste titre par M. Murphy. Dès la cinquième minute, Louis Bielle-Biarrey allumait la première mèche et montrait sa pointe de vitesse après un jeu au pied de Maxime Lucu mais l’ailier manquait de peu de contrôler le ballon pour l’aplatir dans la zone des buts. Derrière, Romain Buros est à la conclusion d’un joli mouvement de trois-quarts (13^e) mais l’arbitre, après arbitrage vidéo, refuse l’essai en avant de Damian Penaud au début de l’action. En feu, les trois-quarts enchaînent et Louis Bielle-Biarrey, bien servi par Damian Penaud, aplatit à son tour (21^e) mais s’est vu refuser son essai pour un passage poussif de Romain Buros. Enfin, Nicolas Depoortère est également allé aplatir dans l’en-but (30e^e), mais sa banderille a été logiquement refusée après un en-avant à la réception d’un jeu au pied de Maxime Lucu. Des approximations sans conséquences pour l’UBB, qualifiée pour les quarts de finale de la Champions Cup pour la deuxième fois de son histoire.