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Les titres-restaurant prolongés pour les courses alimentaires jusqu’en 2026

Titres restaurant valables pour les achats alimentaires jusqu'en 2026
Les titres-restaurant prolongés pour les courses alimentaires jusqu’en 2026

Un vote très attendu par les salariés et un peu moins par les restaurateurs. Le 20 novembre 2024, les députés ont adopté la prolongation de 2 ans de l’utilisation des titres-restaurant pour les courses alimentaires.

Un coup de pouce supplémentaire pour les Français

Introduite en 2022 après la crise du Covid et reconduite pour 1 an en 2023, la dérogation qui permet aux titres-restaurant de payer des produits alimentaires, notamment les produits non consommables qui doivent être préparés (farine, pâtes, riz, viande, etc.), a été prolongé jusqu’à fin 2026 par l’Assemblée nationale.

L’objectif est de préserverou même alléger, le budget de 5,2 millions employés fFrançais bénéficiairessoit 19% des 26,8 millions de salariés selon la Commission nationale des titres restaurant (CNTR).

Dans un contexte où, depuis janvier, plus de 130 000 dossiers de surendettement ont été déposés selon la Banque de France, la question du budget reste au centre des préoccupations, certains optant par exemple pour le rachat de crédits ce qui rend possible de réduire les charges mensuelles (cela implique un coût total plus élevé et une prolongation de la durée du prêt).

En 2022, selon la CNTR, plus d’1 milliard de titres ont été émis et cela représente environ 8,679 milliards d’euros. Par ailleurs, les tickets ont été utilisés auprès de 235 000 commerçants reconnus par la commission, dont :

  • 150 000 restaurateurs (soit 75%) ;
  • 13 500 grandes et moyennes surfaces ;
  • 1 900 commerçants de fruits et légumes.

Les restaurateurs contre cette prolongation

Cette bonne nouvelle pour les uns ne fait pas forcément le bonheur des autres. Une tribune publiée le 15 novembre s’oppose à cette prolongation.

Il a été signé par la Confédération Générale de l’Alimentation de Détail (CGAD), la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie de France (CNBPF), le Groupement de l’Hôtellerie & Restauration de France (GHR), le Syndicat National de l’Alimentation et de la Restauration Rapide (SNARR) et l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH).

Ces associations dénoncer le manque de consultation de la part parlementaires sur la pérennité de l’exonération. Ils rappellent également que les professionnels de l’alimentation se trouvent aujourd’hui dans une situation de grande fragilité financière.

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