Les tentatives de Cascarino, le premier acte raté des Bleues…. Les tops et les flops

HAUTS

La fière réaction des Anglaises

Battue à domicile à Newcastle (1-2) vendredi dernier, l’Angleterre est arrivée à Saint-Etienne avec la ferme intention de remettre les pendules à l’heure. C’est chose faite, au terme d’une victoire 2-1 qui s’est dessinée en première mi-temps face à une équipe de France trop passive. Agressives, mobiles et très dangereuses sur le but de Pauline Peyraud-Magnin, les Anglaises ont dominé les Françaises pendant 45 minutes. Wendie Renard et ses coéquipières s’attendaient sans doute à ce type d’opposition, mais elles ont quand même semblé surprises. Pour l’Angleterre, cette réaction à Geoffroy-Guichard offre l’espoir d’une qualification directe pour l’Euro 2025, en plus d’un succès prestigieux en forme de revanche.

Delphine Cascarino secoue le cocotier

Entrée en jeu à la mi-temps à la place de Sakina Karchaoui, l’attaquante de l’Olympique Lyonnais a incarné le réveil des Bleues d’Hervé Renard lors du deuxième acte. Sa rapidité sur le côté droit et ses initiatives avec le ballon notamment ont fait reculer la défense anglaise, même si le dernier geste n’a pas toujours été réussi. Dans une équipe de France brouillonne et en manque d’inspiration ce soir, son dynamisme est à noter. On regretterait presque que Vicki Becho et Sandy Baltimore, deux attaquantes capables de faire la différence, ne soient entrées qu’à la 92e minute.

Le poison Alessia Russo

L’attaquant d’Arsenal, auteur du deuxième but anglais d’une tête plongeante aux six mètres (35e), a rapidement repris la charnière centrale des Bleus composée de Wendie Renard et Maëlle Lakrar. Forte dos au but et généreuse dans les appels, l’attaquante des Lionnes s’est rendue utile à son collectif, laissant également une menace constante à l’arrière-garde française. Au cœur de la domination française, après la pause, Russo s’est contenté de courses pour permettre à son bloc de rebondir. Une activité qui a considérablement gêné les Bleus, battus au final par le réalisme britannique.

flops

Le premier acte raté des Bleus

Difficile de mettre en avant une individualité tant l’équipe de France dans son ensemble a complètement raté la moitié de son match face à l’Angleterre. Dépassés dans les duels et en difficulté technique, les joueurs d’Hervé Renard ont passé 45 minutes à courir après le ballon et leurs adversaires. Seule Peyraud-Magnin s’oppose aux attaques anglaises sur sa ligne mais ne peut rien sur les deux buts encaissés. Certes, le deuxième acte était de meilleure qualité, du moins dans l’envie d’aller de l’avant. Mais le mal, à savoir un score difficile de 0-2, était déjà fait. La France concède sa première défaite depuis la finale de la Ligue des nations face à l’Espagne (0-2), le 28 février.

Le manque de réussite de Marie-Antoinette Katoto

Décisif il y a cinq jours à l’aller, le buteur du PSG a cette fois vécu un match compliqué, rattrapé au milieu par la défense anglaise. Pourtant, si les chances se comptent sur les doigts d’une main pour les Bleues, Katoto en a obtenu trois intéressantes. Deux têtes en bonne position qui échappent au cadre (45+3, 48e) puis une énorme situation de 2-2, sur une déviation à bout portant déviée en corner par Hannah Hampton, la gardienne anglaise (89e). Le regret est peut-être là pour l’équipe de France. Avec un peu de réussite supplémentaire de son attaquant, le bilan de la rencontre aurait pu être positif. Rendez-vous en juillet, en Suède (le 12) et contre l’Irlande (le 16), pour jeter le cap. Et se qualifier pour l’Euro 2025 en Suisse.