Faute de pouvoir profiter de la vitrine olympique pour tester cet engin dans la capitale, les promoteurs du projet prévoient d’organiser des démonstrations avec un prototype, sans passagers, jeudi et dimanche.
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Les « taxis volants » électriques sont en difficulté. N’ayant pas obtenu à temps la certification de leurs moteurs, le gestionnaire de l’aéroport Groupe ADP et la start-up aéronautique allemande Volocopter ont annoncé jeudi 8 août qu’ils annulaient leurs vols expérimentaux prévus dans le ciel parisien. Les promoteurs de ce moyen de transport controversé visent désormais un vol « d’ici la fin de l’année » depuis une plateforme flottante sur la Seine à Paris. En attendant, ADP et Volocopter prévoient d’organiser des démonstrations avec un prototype, sans passagers, jeudi et dimanche sur l’aérodrome de Saint-Cyr-l’Ecole (Yvelines).
La certification du Volocity, la machine conçue et fabriquée par Volocopter, a fait l’objet d’un « quelques semaines de retard » lié à ses moteurs, a expliqué Edward Arkwright, le directeur général exécutif du Groupe ADP, qui gère les aéroports et les aérodromes de la région parisienne. Le PDG de Volocopter, Dirk Hoke, a attribué ce retard à « un sous-traitant américain qui n’a pas été en mesure de livrer ce qu’il avait promis. » Les moteurs ont été renvoyés aux États-Unis pour inspection. « Je reviendrai la semaine prochaine, mais pas à temps pour prendre l’avion » initialement prévu pendant les Jeux Olympiques, depuis une péniche amarrée à un quai sur la Seine près d’Austerlitz.
L’objectif ultime est de démontrer la faisabilité d’un nouveau mode de transport en zone urbaine dense, en faisant circuler ces dispositifs à décollage et atterrissage verticaux entre plusieurs « vertiports ». Le projet avait déjà vu ses ambitions revues à la baisse ces derniers mois, Volocopter n’ayant pas obtenu la certification de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) pour accueillir des passagers payants.