FO Justice, la CGT et le SPS réclament l’arrêt du mouvement, tandis que l’Ufap-Unsa réclame sa suspension et se prononcera sur une signature mardi prochain.
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Trois des quatre intersyndicales pénitentiaires, la CGT, FO et le SPS, ont signé vendredi 17 mai les propositions du ministère de la Justice, appelant à mettre fin au mouvement déclenché après l’attaque d’un fourgon pénitentiaire mardi dernier. , a appris franceinfo de source syndicale.
FO Justice, la CGT et le SPS réclament l’arrêt du mouvement, tandis que l’Ufap-Unsa réclame sa suspension et décidera d’une signature mardi prochain, précise cette source.
Le ministère de la Justice a fait vendredi soir de nouvelles propositions pour renforcer la sécurité des surveillants pénitentiaires. Ce « déclaration de décision » que Franceinfo s’est procuré reprend une grande partie des contre-propositions transmises la veille par l’intersyndicale.
Il évoque notamment le fait de banaliser une grande partie des véhicules pénitentiaires, prévoit un « approvisionnement rapide en armes d’épaule et armes d’épaule automatiques » voire une limitation des extractions grâce au développement des « utilisation de la vidéoconférence pour les interrogatoires » et le fait de « favoriser les déplacements des magistrats et greffiers au sein des établissements pour les détenus les plus signalés ».
Les agents pénitentiaires, mécontents des premières réponses du gouvernement à leurs demandes, ont prolongé pour un troisième jour leur mouvement de blocage des prisons entamé vendredi, après l’attaque meurtrière contre un fourgon de transfert de prisonniers mardi dans l’Eure.