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« Les syndicats m’attaquent parce que je représente ce contre quoi ils se battent », regrette le directeur de l’Immaculée Conception

« Les syndicats m’attaquent parce que je représente ce contre quoi ils se battent », regrette le directeur de l’Immaculée Conception

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VIDÉO – Suspendu ce jeudi 11 septembre pour trois ans par le rectorat de Bordeaux, Christian Espeso dément formellement auprès du Figaro-TV toute « atteinte à la laïcité » dans le prestigieux établissement palois.

A Pau, l’affaire est sur toutes les lèvres. La suspension du directeur de l’Immaculée Conception par le rectorat de Bordeaux, quelques jours après la rentrée, et avec effet immédiat, suscite un vif intérêt au-delà de la région. Invité de l’émission « Points de vue» (Le Figaro-TV), le chef de l’établissement conteste notamment l’existence de « confessions obligatoires » et l’exigence de présence à une conférence tenue par Mgr Aillet, évêque de Bayonne.Vous savez que vous ne pouvez pas forcer quelqu’un à avouer de toute façon, cela montre une grande ignorance.« , ajoute Christian Espeso.

« Vous investissez des décennies en tant qu’enseignant, puis en tant que directeur d’école, et en cinq minutes, on vous annonce que vous êtes suspendu, et sur-le-champ.« , dit celui qui dirige « Immac » depuis onze ans. Cependant, l’homme est touché par les marques de soutien reçues, précisant même en direct qu’il reçoit « un message par seconde de la part des élèves et des parents. Je n’exagère même pas. Ce combat est avant tout pour mes élèves qui sont heureux dans cette école et me le disent.« .

« L’élitisme républicain »

Ciblé par plusieurs syndicats, Christian Espeso conteste sa suspension devant la justice et ne mâche pas ses mots.Je défends un élitisme républicain, qui semble déranger certains qui, eux-mêmes, défendent une autre vision de l’école et qui, dans le classement Pisa, montrent l’échec de cette dernière.« , affirme le réalisateur. Et d’ajouter : « La loi Debré, initiée par le général de Gaulle, a instauré un cadre et une prééminence de la liberté académique. Et puis, on propose des cours de culture religieuse, mais à quel honneur ne pourrait-on pas faire le catéchisme ? Ceux qui ont tenté de prendre leur revanche en 1984 tentent de la reprendre.« .

Au micro de Timothée Dhellemmes, le débat s’élargit autour de la liberté pédagogique à laquelle il dit être particulièrement attaché. Et appelle à ne pas la confondre avec ce qui ferait «L’école est le lieu de passage de tout un ensemble d’idéologies, notamment nord-américaines, qui, sous couvert de modernité, interdisent tout débat et visent la République.« .

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