Les syndicats de l'hôpital public accusent le ministre de la Santé de «mauvaise foi» après ses propos sur la situation d'urgence
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Les syndicats de l’hôpital public accusent le ministre de la Santé de «mauvaise foi» après ses propos sur la situation d’urgence

Le ministre démissionnaire Frédéric Valletoux a estimé qu’une « cinquantaine » d’hôpitaux français étaient « actuellement sous tension », mais que la situation était moins critique qu’en 2023.

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Patients sur civières dans un couloir de l'hôpital de Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 17 juillet 2024. (ARNAUD LE VU / HANS LUCAS / AFP)

« Peut-être que le ministre est encore sous l’effet euphorique de l’atmosphère des Jeux olympiques. »plaisante la coalition Action Praticiens Hospitaliers (APH), qui regroupe 14 syndicats, dans un communiqué publié jeudi 22 août. Elle décerne à Frédéric Valletoux le « médaille d’or de la mauvaise foi ». Mardi, le ministre délégué à la Santé démissionnaire a estimé qu’un « cinquante hôpitaux » Les Français étaient « actuellement sous tension »soit « tu« Un peu mieux que l’été dernier » et cela en 2022.

« La situation sanitaire dans notre pays poursuit sa dégradation programmée » et cela ne concerne pas « pas seulement des urgences »réagit l’intersyndicale, évoquant « Lignes du Smur fermées, avec des retards dans la prise en charge des urgences vitales » voire de nombreuses fermetures de lits dans les services.

La situation est devenue « endémique, sauf sur un site : la clinique des Jeux Olympiques », fustige l’APH. « Alors que certains politiques affichent une satisfaction béate, les professionnels (…) constatent non plus une dégradation, mais un effondrement de notre système de santé. »

Dans une interview avec LibérerMercredi, le président du syndicat Samu Urgences de France (SUDF), Marc Noizet, a également contesté le chiffre. « largement sous-estimé » avancée par le ministre et dénoncée « la communication ministérielle habituelle destinée à rassurer l’opinion publique »Selon une enquête menée par un syndicat, « Durant l’été 2023, un service sur deux a dû fermer au moins une ligne d’urgence » Et « 70% de Smur » avait fonctionné en mode dégradé. « La situation n’était pas meilleure cet été.a assuré Marc Noizet, qui affirme que son syndicat publiera les résultats d’une nouvelle enquête à la mi-septembre.

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