Les syndicats de l’éducation exigent « l’annulation » de 4 000 suppressions d’emplois
« Si la variable démographique était vraiment votre boussole et celle de vos prédécesseurs, des emplois auraient été créés et non supprimés dans le secteur secondaire au cours des six dernières années », ont déclaré lundi les syndicats représentant le secteur au ministre.
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Ils ne comptent pas s’arrêter là. Les syndicats enseignants ont demandé, lundi 21 octobre, « l’annulation de plus de 4 000 suppressions d’emplois » prévu dans le budget de l’Éducation nationale 2025 et l’abandon des mesures de « choc des connaissances »en ouverture d’une réunion avec la ministre, Anne Genetet, sur la rentrée 2025.
La suppression de 4 000 postes d’enseignants prévue par le gouvernement lors de la présentation du budget 2025 est « scandaleux »ont souligné les syndicats représentatifs du secteur (FSU, Unsa Education, Fnec-FP-FO, CFDT Education, CGT Educ’action, Snalc et Sud Education) dans une déclaration commune lue en début de réunion, ont-ils annoncé à l’AFP. .
« Il ne s’agit pas de suivre des données démographiques »comme l’a invoqué le ministère, selon eux. « Si la variable démographique était vraiment votre boussole et celle de vos prédécesseurs, des emplois auraient été créés et non supprimés dans le secteur secondaire au cours des six dernières années »ajoutent les syndicats qui réclament « L« création de tous les postes nécessaires ». Ils exigent également d’autres « mesures d’urgence »dont un « augmentation immédiate des salaires sans compensation » et le « réduction du nombre de classes ».
Les syndicats, qui avaient déjà dénoncé « une véritable saignée »déposé la semaine dernière un « alerte sociale » sur le budget, avant un préavis de grève. Ils ont été reçus mercredi par le cabinet du ministre, qui leur a proposé de relancer « l’agenda social »sans plus de précisions à ce stade selon eux.