Les syndicats attendent un soutien financier « à très court terme »
Les syndicats attendent notamment « un véritable plan de compensation des pertes directes et indirectes liées aux maladies ».
L’alliance syndicale majoritaire dans l’agriculture, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA), ont appelé samedi la nouvelle ministre Annie Genevard à agir « Mesures financières d’urgence » après la mauvaise récolte et face aux maladies causant des dégâts parmi le bétail.
Les syndicats « félicitations à Annie Genevard pour sa nomination » dans un communiqué de presse. « Son expérience politique et sa bonne connaissance du monde rural seront des atouts pour une bonne compréhension des enjeux et des réponses urgentes à apporter aux agriculteurs »ils croient. La FNSEA et la JA appellent le nouveau gouvernement « faire de l’agriculture une priorité pour apaiser la colère et l’incompréhension grandissantes des agriculteurs, déçus par les engagements non tenus suite aux manifestations de l’hiver dernier ». « Des mesures financières d’urgence devront être mises en œuvre à très court terme en réponse aux pertes sans précédent liées aux mauvaises récoltes et aux crises sanitaires »affirment les organisations alliées aux élections professionnelles.
Les syndicats attendent « un véritable plan de compensation des pertes directes et indirectes liées aux maladies »Face aux pertes de récoltes qui touchent les céréaliers et les viticulteurs, ils demandent à l’Etat « faciliter l’accès aux prêts de trésorerie en permettant des réductions de taux et en fournissant une garantie publique »A moyen terme, soulignent les organisations, il est crucial de relancer les travaux parlementaires suspendus suite à la dissolution afin de mettre en œuvre les actions nécessaires pour sauver l’agriculture française.
La Coordination rurale, deuxième organisation représentative de la profession, a félicité le nouveau ministre sur CNews : « On va lui faire confiance, elle sait qu’on l’attend »a déclaré sa présidente, Véronique Le Floc’h. « Les problèmes ne sont pas résolus, d’autres se sont ajoutés à la liste qui était déjà longue. (…) Les caisses sont à sec, les jeunes repoussent leurs installations par manque de visibilité »a souligné l’éleveur. « Pour pouvoir s’installer, il faut un revenu, (…) ceux qui partent doivent pouvoir vivre avec une retraite décente »elle a souligné.
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