Une vingtaine de supportrices de l’AS Saint-Etienne (ASSE) se sont plaintes de fouilles intrusives lors de leur déplacement à Monaco samedi dernier pour la première journée de Ligue 1, a dénoncé le club, qui a contacté les autorités monégasques.
« Nous avons recueilli une vingtaine de témoignages concordants »Thomas Granger, directeur de la communication du club, a indiqué vendredi à l’Agence France-Presse (AFP), ajoutant que certaines informations pourraient être utilisées par la justice.
Dans un message publié le lendemain du match sur X, un internaute décrit notamment : « palpation plus que minutieuse des parties intimes, mains dans les culottes et soutiens-gorge pour certaines femmes… », lors des contrôles d’accès au stade Louis-II, où se déroulait le match.
Selon l’ASSE, une majorité de témoignages émanent de femmes qui évoquent des gestes similaires et incriminent au moins une policière. Thomas Granger a déclaré que le club a commencé « en rapport avec l’AS Monaco » et a « a demandé à la police monégasque de conserver les images de vidéosurveillance ». « Pour l’heure, l’ASSE ne s’est pas constituée partie civile mais elle le fera si des femmes portent plainte ou si des poursuites sont engagées »il a ajouté.
Plusieurs sources ont indiqué à l’AFP qu’aucune plainte n’avait été déposée à ce stade. L’AS Monaco a indiqué avoir été informée par l’AS Saint-Etienne de l’existence de ces témoignages. « Nous avons transmis cette information à la sécurité publique. »a ajouté le club, assurant qu’il avait « J’ai toujours attaché une importance particulière à l’hospitalité »Contacté par l’AFP, le parquet de Monaco n’était pas joignable dans l’immédiat.