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Les sondages se resserrent, peut-il perdre les élections américaines ?

Les sondages se resserrent, peut-il perdre les élections américaines ?


A deux mois de l’élection présidentielle américaine, Donald Trump perd du terrain face à Kamala Harris dans les sondages, ainsi que dans certains swing states, essentiels dans la course à la Maison Blanche.

Le candidat républicain Donald Trump entend décrocher un second mandat à la Maison Blanche, ce qu’il n’a pas réussi à faire en 2020. Mais pour une fois, la tâche sera loin d’être simple face à Kamala Harris, remplaçante de l’actuel président américain Joe Biden, qui s’est retiré de la course à la présidentielle. Dans les sondages, l’écart se réduit entre les deux candidats, à tel point qu’il est extrêmement difficile de les départager à deux mois de l’élection présidentielle. Selon les derniers sondages, Donald Trump a remporté 48% des voix, contre 47% pour le vice-président. Alors que le magnat de l’immobilier avait pris ses distances avec le camp démocrate après la tentative d’assassinat dont il a été victime le 13 juillet, en utilisant l’image du martyr, il semblerait que la situation soit en train de s’inverser.

Résultats serrés dans les États clés

Les deux candidats à l’élection présidentielle américaine, Donald Trump et Kamala Harris, sont au coude à coude dans la course à la Maison Blanche. Les derniers sondages donnent le républicain avec 48% des voix, contre 47% pour la démocrate. Mais ces chiffres nationaux sont moins révélateurs que les tendances dans chaque État. L’élection présidentielle américaine est un vote indirect : les électeurs américains votent et élisent des grands électeurs plus ou moins nombreux selon le taux de population de chaque État (plus il y a d’habitants, plus il y a d’électeurs) et ces derniers votent pour un candidat à la présidentielle. Lorsqu’un État est remporté par les républicains ou les démocrates, tous ses sièges sont attribués à un seul candidat, et c’est ce nombre de sièges qui compte pour être élu. Il faut en remporter au moins 270.

Si certains États votent historiquement et systématiquement pour le même camp, d’autres appelés « Swing states » varient en fonction des élections et déterminent souvent l’issue du vote : il s’agit du Texas (38 grands électeurs), de la Floride (29), de la Pennsylvanie (20), de l’Ohio (18), de la Géorgie (16), du Michigan (16), de la Caroline du Nord (15), de l’Arizona (11), du Wisconsin (10) et de l’Iowa (6). Ce sont les États qui comptent beaucoup de grands électeurs qu’il faut conquérir en priorité. Et pour l’heure, selon la compilation 270towin, le 9 septembre 2024, Kamala Harris arrive en tête dans le Michigan, tandis que la Pennsylvanie ou la Géorgie affichent une égalité parfaite entre les deux candidats. Donald Trump reste en tête au Texas (50 % contre 45 %), en Floride (49 % contre 44 %) et en Caroline du Nord (48 % contre 47 %).

Des propos déroutants qui auraient pu nuire à Donald Trump cet été

Dans une interview à la chaîne conservatrice Fox News, Donald Trump n’a pas hésité à remettre en cause les compétences de Kamala Harris, indiquant que ses homologues étrangers lui « marcheraient dessus » si elle arrivait au pouvoir. Mercredi 31 juillet, il l’a accusée d’être « devenue noire » pour des raisons électorales, lors d’un échange avec des journalistes afro-américains à Chicago. « Elle était indienne de part en part et tout d’un coup, elle a changé et elle est devenue une personne noire », a-t-il déclaré. Des propos « clivants et irrespectueux », a tenu à répondre Kamala Harris.

Pour rappel, née d’un père jamaïcain et d’une mère indienne, Kamala Harris est la première femme noire et d’origine sud-asiatique à viser la présidence des États-Unis d’Amérique. Elle se définit comme une « femme noire ». Quelques jours plus tôt, le 26 juillet, Donald Trump s’était déjà retrouvé sous le feu des critiques. Devant des chrétiens conservateurs, il avait déclaré que « dans quatre ans, vous n’aurez plus à voter. Nous aurons tellement bien résolu le problème que vous n’aurez plus à voter ».

GrP1

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