Les soldats nord-coréens partiront dans des « sacs mortuaires » s’ils entrent en Ukraine, préviennent les États-Unis
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Les soldats nord-coréens partiront dans des « sacs mortuaires » s’ils entrent en Ukraine, préviennent les États-Unis

Les soldats nord-coréens partiront dans des « sacs mortuaires » s’ils entrent en Ukraine, préviennent les États-Unis

Faut-il y voir une menace ? Les soldats nord-coréens repartiront dans des « sacs mortuaires » s’ils entrent en Ukraine, ont prévenu mercredi les États-Unis, par l’intermédiaire de leur ambassadeur adjoint à l’ONU, Robert Wood.

Si les troupes nord-coréennes que les États-Unis accusent d’être présentes en Russie « entrent en Ukraine pour soutenir la Russie, elles en repartiront inévitablement dans des sacs mortuaires ». Je conseillerais donc au président Kim de réfléchir à deux fois avant de s’engager dans un comportement aussi imprudent et dangereux », a déclaré Robert Wood au Conseil de sécurité de l’ONU.

Plus tôt dans la journée, devant le Conseil de sécurité, l’ambassadeur de Russie à l’ONU, Vassili Nebenzia, a dénoncé des « mensonges flagrants » concernant des accusations notamment émanant des Etats-Unis sur la présence de soldats nord-coréens sur le front russe contre l’Ukraine.

Ce n’est pas une « menace pour qui que ce soit » selon la Russie

Vassili Nebenzia a assuré que « les interactions de la Russie avec la Corée du Nord dans le domaine militaire et dans d’autres domaines sont conformes au droit international et ne constituent pas une violation », promettant qu’il n’y a « aucune raison » de présenter cette « coopération » comme « une menace pour qui que ce soit ».

L’ambassadrice britannique Barbara Woodward s’est inquiétée des bénéfices que pourrait tirer Pyongyang de cet envoi de troupes en Russie, notamment « une aide militaire » qui « risque de renforcer encore les tensions dans la péninsule coréenne ».

Selon Washington et Séoul, quelque 10 000 soldats nord-coréens se trouvent en Russie. Le Pentagone a indiqué mardi avoir détecté un « petit nombre » de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk, frontalière avec l’Ukraine. L’ONU, de son côté, a indiqué qu’elle ne pouvait pas confirmer ces accusations.

«Une nouvelle escalade», pour la France

Si des troupes nord-coréennes étaient effectivement déployées en Russie, « cela constituerait une nouvelle escalade du soutien nord-coréen à la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine », a déclaré l’ambassadeur de France Nicolas de Rivière. « Ce serait un acte hostile qui aurait des conséquences directes sur la sécurité des Européens, sur la paix et la sécurité internationales », a-t-il ajouté.

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