Les smartphones provoquent-ils le cancer du cerveau ? L’OMS répond à cette question dans sa dernière étude
Actualités JVTech Les smartphones provoquent-ils le cancer du cerveau ? L’OMS répond à cette question dans sa dernière étude
Une nouvelle étude mondiale de preuves scientifiques a conclu qu’il n’existe aucun lien entre l’utilisation du téléphone mobile et un risque accru de cancer du cerveau.
Une étude rassurante sur les ondes
Depuis des années, l’ombre du doute plane sur nos fidèles compagnons numériques : les téléphones portables. Des études, parfois contradictoires, ont alimenté les craintes d’un éventuel lien entre l’utilisation intensive de ces appareils et l’apparition de tumeurs cérébrales. Mais une nouvelle étude, commandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et récemment publiée, clôt définitivement ce débat. Le verdict est sans appel : Il n’existe pas de lien de cause à effet entre l’exposition aux radiofréquences émises par les téléphones portables et le développement de cancers.
Cette nouvelle est une bouffée d’air frais pour les millions de personnes qui utilisent quotidiennement leur téléphone portable. Les inquiétudes concernant les effets potentiellement nocifs des ondes électromagnétiques sur la santé planent depuis longtemps sur l’utilisation des smartphones..
Des preuves solides pour dissiper les craintes
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont mené une très vaste revue systématique. Ils ont analysé des dizaines d’études publiées sur plus de deux décennies, couvrant différents types de cancer. (cerveau, glandes salivaires, leucémie…) et différentes populations (adultes, enfants, professionnels exposés). L’objectif était simple : d’évaluer l’existence d’un lien statistique entre l’utilisation du téléphone mobile et l’incidence de ces cancersLes résultats sont sans appel : aucune augmentation significative du risque de cancer n’a été observée chez les utilisateurs de téléphones portables, même parmi ceux qui les utilisent de manière intensive depuis de nombreuses années. Cette conclusion est d’autant plus robuste qu’elle repose sur des données de très haute qualité recueillies dans le cadre d’études épidémiologiques rigoureuses.
En revanche, ces nouvelles données remettent en cause la classification des radiofréquences comme « potentiellement cancérigènes » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). En effet, cette classification, datant de 2011, s’appuyait sur des données moins nombreuses et moins solides que celles disponibles aujourd’hui.À la lumière de ces nouveaux éléments, le CIRC a annoncé qu’il réévaluerait cette classification dans les prochains mois.
Si cette étude apporte des éléments rassurants, il est important de noter que les recherches sur les effets des radiofréquences sur la santé se poursuivent. D’autres études sont en cours pour explorer d’autres aspects de cette question, comme les effets à long terme d’une exposition intense ou les impacts potentiels sur d’autres organes..