les Six Nine Pirates donnent leur version après les incidents
Membres du groupe Six Neuf Pirates (@sixneufpirates)
Au lendemain des heurts qui ont eu lieu en fin de match OL – Nantes, le groupe Six Neuf Pirates est sorti du silence. Le groupe donne sa version et laisse entendre qu’une première embuscade avait déjà eu lieu une semaine plus tôt.
Entre leOL et la gestion de ses partisans est un dossier sans fin. Malheureusement, il faudrait dire… Lorsque vous voyagez à Toulousecertains supporters ont fait état de propos racistes à l’intérieur du parc des visiteurs. Une semaine plus tard, des incidents ont de nouveau eu lieu, cette fois à l’intérieur du Parc OL. Comme le souligne Olympique et Lyonnaisdes membres des Six Neuf Pirates ont été agressés par d’autres supporters lyonnais après le coup de sifflet final.
Cela a donné lieu à des affrontements entre familles, femmes et enfants, deux personnes ayant été contraintes d’être transportées à l’hôpital pour y subir des points de suture après avoir été poignardées. Au lendemain de ces incidents que leOL Condamné, le groupe de supporters a rompu le silence dans un communiqué avec deux images montrant les blessures de ses membres.
« Nous voulions rencontrer les deux autres groupes historiques »
Ils condamnent les agissements de dimanche, qui auraient pu être plus graves et qui ne sont pas une première. Selon le groupe, « Une première embuscade a été organisée après le match contre l’Olympiakos à l’OL Vallée. Cette attaque avait déjà fait des blessés de notre côté et a nécessité l’intervention de la sécurité du club ainsi que des forces de l’ordre. »
Assurant qu’il voulait « rencontrer et apaiser les tensions avec les deux autres groupes historiques (ndlr : Kop Virage Nord et Lyon 1950) autour d’une table ronde, proposition rejetée par leurs dirigeants »se disent les Six Nine Pirates « totalement apolitique, cosmopolite, ouvert à tous et non-violent » et justifie leur détention « Parfois critiqué, car certains de nos visages, nos noms et même nos adresses sont connus des personnes qui nous menacent. S’habiller en noir ou parfois se couvrir le visage est donc une question de survie. »