Les services secrets américains présentent un nouveau plan pour protéger Trump lors des rassemblements
Il y a un mois, le candidat républicain à la présidentielle était victime d’une tentative d’assassinat lors d’un rassemblement en plein air.
Un mois après la tentative d’assassinat contre Donald Trump lors d’un meeting de campagne en Pennsylvanie le 13 juillet, les services secrets (USSS), qui assurent la protection des personnalités politiques de haut rang aux États-Unis, ont approuvé un nouveau plan de sécurité pour permettre au candidat républicain à l’élection présidentielle de novembre de continuer à organiser des meetings en plein air, a indiqué le ministère de la Défense. Washington Post.
Selon le quotidien de centre-gauche, qui cite une source anonyme au sein de l’USSS, ce nouveau système comprendra l’utilisation de « verre pare-balles » pour protéger l’ancien président américain lorsqu’il est sur scène. « amélioration majeure » et inédit pour un candidat, puisque ce mécanisme est habituellement réservé au président et au vice-président, les deux plus hauts dirigeants du pays.
Drones
Des lots de ce verre balistique, « transportés dans des camions », ont déjà été distribués par les services secrets à « divers endroits à travers le pays où le personnel gouvernemental pourra accéder facilement pour sécuriser les événements de campagne de Donald Trump »ajoute la même source. Le recours à d’autres moyens techniques a été décidé, rapporte le Washington PostSi aucun détail n’est censé filtrer, le journal américain suggère qu’il pourrait notamment s’agir de drones.
Immédiatement après la tentative d’assassinat de Donald Trump, l’USSS avait recommandé à la campagne républicaine de suspendre temporairement les événements en plein air pendant qu’elle élaborait un nouveau plan – l’homme qui a tiré sur Donald Trump se trouvait sur le toit d’un immeuble à 150 mètres de la scène. Le candidat républicain avait également « a clairement indiqué qu’il ne tiendrait plus de réunions en plein air sans la vitre de protection »selon un responsable des services secrets.
« Bulle de sécurité »
Sous le feu des critiques, la directrice des services secrets de l’époque, Kimberly Cheatle, a déclaré à une commission de la Chambre des représentants qu’elle assumait la responsabilité de « pleine responsabilité en cas de faille de sécurité »Cette dernière a démissionné de son poste le 23 juillet.
À Washington PostLes membres de l’équipe de campagne de Donald Trump ont affirmé « continuer à envisager des lieux intérieurs pour bon nombre de ses événements de campagne, par excès de prudence »ajoutant néanmoins que « Les événements en salle poseraient moins de problèmes pour créer une bulle de sécurité » autour du candidat.